Le blog de broceliandeO
Ce matin, le soleil de l’écriture mortelle s’est figé sur la stèle. Un
sourire se fige sur la pierre. Des yeux vivants se posent sur mes yeux vides de vie. Une détresse s’échappe de mon corps, de mon coeur. Un tremblement me secoue . Un séisme où les sanglots
se plongent dans un barrage aux millions de mètres cubes d’émotions. Mes yeux lisent les symboles du passé, de mes égarements, mes fautes, mes désirs. Mes pensées sont submergées dans
l’incandescent peuple des dessins sous titrés de phrases passagères statufiées dans un éternel rembobinage des bouleversements. Ma prière est absente comme celui qui me manque, cet homme qui
possède mon corps et mon coeur. Une partie de mon sang a séché comme une lave qui recouvre les stigmates des marques laissées par ses "soins".
Je m’agenouille. Mains entrecroisées, je frappe la terre. Je frappe le destin. Je frappe ma chair. Je frappe mon désarroi
Je fouille la terre au pied de la stèle impassible. Je creuse à la recherche "d'hier".
Je creuse, creuse et m’enterre vivante.