Le blog de broceliandeO

-       Vous portez des bas, je souhaite les voir

-       Ici,

-       Oui, tout de suite, ici

Je le regardais droit dans les yeux, je descendais le long de mon corps mes avant bras, me trémoussant légèrement pour remonter ma jupe. Mes pommettes étaient roses, j’étais décontenancée d’obéir ainsi à cet homme et excitée. Une humidité m’envahissait.

-       Vous allez remonter votre jupe sur les hanches que je puisse juger de vos offrandes.

-       Mais,

-       Si vous ne respectez pas le moindre de mes propos, je vous laisse là !

-       Bien.

Je m’acquittais. Il était assis en face de moi, une de ses jambes vint entre les miennes, écarter mes cuisses collées. Je ne résistais pas, désormais mes genoux étaient largement ouverts. Pas un mot, juste des regards, j’étais « fascinée ». Il repris une conversation anodine. Le temps passait, la rosée de mes joues s’estompait, j’oubliais mon indécence. J’oubliais même l’exposition, les gens, l’espace, mon nom…

Il me proposa de me raccompagner et alla chercher mon manteau. Je pris l’initiative de remettre ma jupe en bas, il réprouva, je m’interrompis et enfilais mon manteau, qu’il me tendait. Nous primes un taxi, il me déposa à l’hôtel, me laissa une carte : Maxime – téléphone.

-       Appelez-moi à 19 heures précises.

Le taxi s’éloigna, je restais immobile sur le trottoir, une pluie fine tombait, mes cuisses ruisselaient pareille aux gouttes de pluie sur les cheveux et sur mon visage.

Ma rencontre avec Maxime fut une révélation. Je me sentais proche de cet homme. Je baignais encore sous le charme de sa voix et de ses paroles. Toutes les parcelles de mon corps étaient en émoi. J’étais intriguée. Je le trouvais beau, son charisme naturel y était pour beaucoup.

J’étais attirée par cet étranger. J’avais saisi qu’il aimait diriger, c’était sa façon d’aimer, de posséder. il me semblait déjà ne plus "m'appartenir"...

Je montais vite dans ma chambre, étourdie non pas par l’alcool, du reste je n’avais presque pas pu boire, ce sont ces paroles que j’avais bues. Je regardais l’heure, 17 heures, je décidais de prendre un bain.

Je laissais alors mes doigts s’aventurer vers mon entrejambe, lieu secret et « maritime », aux senteurs d’iode. Je saisissais mon bourgeon et je me caressais. Le rythme de mes doigts était doux, léger, je passais et repassais sur mon petit nodule de chair, j’écartais mes lèvres, je pressais mon coquillage, je m’aventurais dans les méandres de ma grotte d’amour ! J’étais une mer en feu, un raz de marée m’envahit, la jouissance m’emporta, je pensais à Maxime…

19 heures, je téléphonais. Il me semblait l’entendre sourire.

            - Bien vous respectez l’heure.

Je lui posais des questions, je n’avais pas de réponse, j’insistais sur mon trouble, je finis par demander comment je pourrais le revoir. Aucune réponse, juste un « appelez-moi ce soir vers 20h30- Vous devrez être sur la place devant le restaurant de la dune. »

Ven 22 aoû 2008 Aucun commentaire