Le blog de broceliandeO
Un jour il m’emmena dans les collines, face à la lagune, là où les herbes ont le goût du sel.
- Descendez de la voiture, mettez vous debout les jambes écartées, les mains dans le dos ! me dit-il sèchement
Je lui obéis sans broncher, inquiète.
Il m’entoura de ses bras et me caressa. J’étais sous ses doigts, sous ses lèvres comme une poupée. Sa main glissa sous ma jupe, passa sur mes lèvres, il plongea son index dans mon intimité à la recherche d’une humidité suspect.
Il me dit de me mettre devant la voiture penchée en avant, les mains sur le capot, jambes écartées. Il souleva ma jupe, je n’avais pas de culotte et je ne sais si c’était l’humidité de l’air ou de mon intimité, mes chairs étaient toutes frissonnantes.
Lentement derrière moi il me tourna la tête vers lui. Ses mains caressaient mes fesses mais peu à peu son toucher de douceur se transforma en toucher plus ferme, mais teinté d’amour. Il commença à me donner une fessée. Au début la fessée était légère et sans problème, je supportais les coups. La fessée devint plus robuste et les coups plus lents, à chaque fois que je recevais alors un coup, je ne pouvais m’empêcher de laisser sortir une plainte.
Ensuite sans avertissement, Maxime pris un fouet et les coups devinrent durs, rapides. Des coups et de la douleur intolérable, je retombais plus encore de ma stupeur que je me tordais sous la morsure de la lanière, et je sentais dégouliner ma jouissance entre les cuisses. Maxime me murmurait « je t’aime » que le vent emportait. Mes fesses étaient zébrées, il me prit avec tendresse dans ses bras, cueillit mes lèvres.
Le temps avait changé, le vent était tombé, le brouillard descendait, le froid aussi. L’eau de la lagune semblait morte. Les roseaux étaient immobiles, figés.
- Il est temps que vous partiez
J’étais inerte, « désertée ». J’eus l’impression d’être visitée comme une maison abandonnée. J’étais une forme vide.
Je pris le chemin à travers la dune, le village, sans rencontrer personne en direction de la gare.
- Vous avez de la chance me dit l’employé, c’est le dernier. A partir de demain la ligne est désaffectée.
Du côté des collines le ciel se couvrait, la lagune avait digéré Maxime.
Combien de temps plus tard, nul ne saurait le dire.
Le téléphone sonna.
- Allo, j’arrive
Je raccrochais le téléphone que déjà la sonnette m’avertit de sa présence.
Il était devant moi, il me contemplait, je restais immobile.
- Ode, je me sens si loin de moi que je comprends que je ne peux me passer de vous. J’ai honte de moi, j’ai faim de votre chair, de votre corps.
Mon cœur se mit à battre très fort.
- Je vous aime, je t’aime pour votre appartenance, pour la difficulté que vous avez d’accepter mes ordres, mes désirs. Je vous suis reconnaissant de me donner ce bonheur intense. Je T’aime, je Te chéris, je Te respecte, Ode, ma Ode, ma soumise. Acceptes-tu de porter ma marque et je serai ton esclave.
Je baignais sous le charme de sa voix, de ses paroles, de cette déclaration d’amour. Je me sentie Femme complètement. J’étais heureuse comme je ne l’avais jamais été.
Depuis notre « union » est une union sans cesse renouvelée entre la créativité
du Maître et les talents de l’esclave ou l’inverse. Chacun est en même temps le Maître et l’esclave de l’autre.