Le blog de broceliandeO

 

 

Qu’il perde la raison

Qu’il vende son âme

Dans ma cour de prison

Qu’est mon cœur

 

Qu’il devienne fou

Qu’il rende sa conscience

D’avoir été trop doux,

D’avoir trop fait confiance.

 

Lapidé par mes mots,

Flagellé de mes yeux,

D’avoir voulu trop tôt

Exaucer tous mes vœux.

 

Brisé sur les rochers

Des cotes de la passion

Abandonné, pillé,

Usé sans concession,

 

Qu’il mouille entre deux eaux

Mollement brinquebalé

Epave au gré des flots

Qui s’enfonce sans couler.

 

Je viendrai en « capitaine »

Aux allures de sirène,

Peut-être le renflouer

Je saurai l’amadouer.

Moi qui serait Reine,

Et lui le valet.

 

Mer 11 fév 2009 3 commentaires
Ce beau poème m'apparaît comme une variation sur le thème du récit "Mon Anniversaire", "je veux.....un valet" disiez-vous ce soir-là !
Felipe - le 11/02/2009 à 10h45

eh oui effectivement et ce valet meme si il n'avait pas été "erubanné" m'a été offert !

broceliandeO
pour certaine personnes, la vie est telle qu'il ne s'obtient que ce qui n'est pas voulu... c'est l'attraction de l'inaccessible...
kekch'ti un peu Noob&Nerd - le 25/02/2009 à 16h24
certes mais vouloir est déja avoir (clin d'oeil)
broceliandeO
Avoir, oui ! Mais avoir quoi?
Un mirage? Une frustration? Rien de concrêt ou en rapport avec le vouloir? A quoi bon avoir, alors?
kekch'ti un peu Noob&Nerd - le 27/02/2009 à 00h44
comme tu dis un mirage... mais bon on peut rêver ...
broceliandeO