POEME VIDE TES BRULURES
DESSINE TES RAYURES
ECRIS TON ECORCHURE
CHANTE TA FELURE
MAIS CREE, CREE…
POUR ME RETENIR !
POEME VIDE TES BRULURES
DESSINE TES RAYURES
ECRIS TON ECORCHURE
CHANTE TA FELURE
MAIS CREE, CREE…
POUR ME RETENIR !
Ma main s’attarde tout près de mon entrecuisse
Dans le creux des tendons, je relève le pubis
Mes
doigts glissent sous ma culotte soyeuse
De rosée elle est imprégnée
Odeur enivrante et prometteuse
De cette
fleur au bord de l’éclosion
Je sors ses pétales soigneusement
De sous le textile la
couvrant Lentement, elle s’ouvre
Je
la butine avec mes doigts
Fouillant plus profondément
Parmi les muqueuse de l’œillet, son voisin
Qui s’emplit
de cyprine
Mes doigts se tordent, se recroquevillent
Mon corps sous les spasmes
Ondule comme la
chenille
Semblant s’insinuer
Le souffle plus court
Les petits gémissements
À chaque nouveau
tour
J’écarte précautionneusement les lèvres
Glisse un doigt dans mon vagin
Imprime un
va-et-vient
Alors que mon pouce besogne
Mon clitoris tout ferme
Un deuxième s’introduit
Troublant ma
respiration
Devenant irrégulière
Presque un manque d’air
Quand l’action
s’accélère
Le suçotement du clitoris
Vient empirer le supplice
De murmure en
cri
Le plaisir escalade
Pour
finir en jouissance
Mon corps
détrempé
Se ré oxygène
Au bord de
la source fragile
Coule ma liqueur
Poussant mes hanches en avant
Les cuisses bien
ouvertes
Séparant fermement mes fesses
Avec force et finesse
Je salive avec attention un
doigt
L’étale autour du petit trou
Et commence à le branler
En prenant soin d’aller de
plus en plus vite
Mon sexe
moite baille en suivant le mouvement
Grandes et petites lèvres s’écartent
Et se resserrent lentement
S’humidifiant encore un peu
plus
L’entrée de l’anus suinte alors
Ma mouille s’écoule généreusement
Tout pétale
ouvert
Toute éclose sous le désir
Je me laisse à nouveau
Emportée par la bise du
plaisir
Cette main
commence à caresser…
Elle m’échauffe… me réchauffe…
Mes seins gonflent, mon corps appelle les caresses, mon ventre se contracte, explose à chaque passage
Je me frotte, mon désir grandit…
Elle glisse vers mon antre doux
Comme une exploratrice elle parcoure de haut en bas mon doux yoni
Elle devient mon sexe
Je me concentre sur ces sensations
Le plaisir monte au rythme de ces assauts
Cette main polissonne glisse vers mon bourgeon érigé
Le frôle, le masse
Petite taquine
Elle glisse en moi…
Le plaisir m’irradie
Mon corps est en ébullition
Les doigts s’enfoncent dans mon plaisir
Je ne bouge plus, j’attends, je quête
J’épie ce qui monte en moi
Vagues qui me submergent et me noient
L’orgasme arrive
Il me tétanise
Mon corps se tend
Je m’abandonne…
Je prends cette main
La place entre mes cuisses
La serre…
Offre ce
corps de vierge sulfureuse sépulcrale
Forteresse de toute volupté devenue mausolée,
Incarne la femme métamorphosée ménade vulnérable
Sacrifice de ton intimité immolée
Déesse sublimée promise à quelque latrie mystique
Symbiose des chairs célestes offrande sacrée,
Calice aux cuisses ouvertes caustiques
Abreuvé de sentence psalmodie libérée
Monte torrent de braise de ce ventre languissant
Idole d’un délice passionnel à l’odeur de femelle,
Prélude cruel aux plaisirs jouissant
Qui embaume l’ara des entrailles
Les ombres filiformes se réverbèrent
A l’autel de tes chairs…
Se jouant de moi, de
ma peau, de mes rêves
Elle passe, narguant le jour qui se lève
Insaisissable, noire ou étoilée
Elle se gorge des secrets dont elle est peuplée
J’attends patiemment que se nourrissent
mes songes
De ses conseils sans tourment ni voile ni mensonge
Mais souriante, sarcastique cette nuit
Me refuse la paix du corps et de l’esprit
Dans les draps, je tourne, elle, ironique
Me regarde de son bleu charismatique
Elle se moque la nuit de mon insomnie
Passant ses heures en lenteur infinie
Douce nuit, berceau violeur de mon sommeil
Motivée, attendant l’aube qui se réveille
Ombres voilées qui se rient de mes yeux ouverts
J’allume la lumière et je te chasse
Comme crucifiée à lui, clouée sous des désirs ardents,
Je songe au plaisir qui est le notre.
Entre ses mains sataniques, je deviens archange,
Il me consume en sacrifices démoniaques
Ceinte à ses sévices,
Je plie, je me perds,
Sous ses entraves je m’abandonne,
Je le supplie, j’abdique sous mes cris
Afin qu’il les recueille…
« L’INSOUCI-ANGE »
Entendez-vous la plainte
émise par un ange
Se posant à genoux à vos pieds
Appelant la tendresse et hurlant ses louanges ?
L’avez- vous écouté ? N’est-il pas fidèle ?
Face à ses yeux dévoilant la
détresse
Il n’y a que ces mains diaboliques
Pour dire son appartenance
Et que son âme lui est dévouée
Il brûle en ses mains, folie,
détresse
Pour ainsi ne garder que l’espoir s’il en reste
Jouez aux sévices, riez de son humilité
Il vous sera toujours dévoué
Il ira cueillir les roses
Pour vous les offrir
Il insufflera sa vie
Pour s’épanouir auprès de vous
Cette femelle que vous
posséderez
Cette femme que vous transformerez
Celle qui se donnera à vous
L’ange aux ailes liées
Un pleur ?
Fillette
Un cri ?
Femme-enfant
Frivole en fellation ?
Femme friponne
Femme Esclave ?
Femelle à effeuiller
Ménade, mouilleuse à flairer la peau
Lubrique, ludique à effleurer la fesse
Quel bric à broc
Elle est tout en vrac
Femme folâtre, féline
Fruit défendu
Organe floral…
Je suis moi
Je suis la sienne..
Je fus réveillée par une petite voix, j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire
- Dessines moi une amante
Je sortis la toile, un pinceau et les tubes de couleur. Je fis un dessin d’une verge dressée s’enfonçant dans la forêt d’une vierge.
- Non ! Non, je ne veux pas d’une branche dans une forêt vierge… Une forêt c’est dangereux et une brandille dressée, c’est encombrant chez moi c’est tout petit, j’ai besoin d’une amante, dessines moi une amante.
Alors j’ai dessiné. Il regarda attentivement.
- Non ! Celle là est bien trop jeune, fais en une autre !
Je dessinais. Mon ami souriait avec indulgence.
- Tu vois bien ce n’est pas une amante, c’est une dune, elle a la peau gercée. Celle là n’est plus très jeune, je veux une amante qui vive longtemps.
Il refusa tous mes dessins. Alors faute de patience je griffonnais un cadre nu et je lançais :
- Ca c’est un tableau. L’amante que tu veux est cachée derrière le tableau.
Son visage s’illumina.
- C’est tout à fait comme cela que je la voulais. Crois-tu qu’il faille beaucoup de semence à cette amante ?
- Pourquoi ?
- Parce que chez moi c’est tout petit.
- Ca suffira je t’ai donné une petite amante.
Il pencha la tête vers le dessin.
- Pas si petite que ça, tiens elle s’est endormie.
Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
- Où veux-tu l’emmener ton amante ?
- Mais où veux-tu que j’aille avec elle, n’importe, tout droit devant nous, c’est si petit chez moi et puis tout droit devant soi on peut aller loin...
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