Dans la Rome païenne, les fêtes d’hiver « les saturnales » se déroulaient du 17 décembre aux « Calendes » de janvier (premier jour de l’an romain).

A l’origine elles avaient lieu en l’honneur de Saturne (du latin severe signifiant semer) dieu romain de l’agriculture.

Puis cette occasion fut utilisée pour justifier toutes sortes de réjouissantes dépravées déplaisant aux autorités ecclésiastiques.

Aux II ème et III siècle avant Jésus Christ, le culte de Mithra (dieu de la lumière) était célébré lors de la fête « natalis Invicti » (nativité du soleil) (dieu de la lumière dans l’ancienne religion iranienne).et fut implanté dans l’empire romain.

La religion a voulu contrer ce culte aux festivités païennes.

Au IV siècle (an 354) la pape Libérus fixa la date de la naissance du Christ, afin d’attiser la foi des chrétiens. La religion choisit le 25 décembre comme date officielle, qui célébrait, sur le calendrier julien, le solstice d’hiver (nuit la plus longue de l’année).

Les traditions du solstice d’hiver furent peu à peu intégrées dans la célébration de noël (cadeaux, décorations ave du houx, du gui).

 Avec l’expansion du christianisme la célébration de noël s’introduisit de plus en plus dans les mœurs des européens. Noël était devenu une fête de recueillement en famille.

Aux 18 et 19 ème siècle, l’échange des cadeaux était devenu une coutume, symbolisant les présents que les Rois Mages offrirent à Jésus.