des-mots-et-des-maux

L’ERE DE LA GLISSE

La foule anonyme se croise

Le vent ne souffle pas

Le désert est là

Dans le métro les gens glissent

Je suis sous la rame

Les Flux rendent poreuses les anciennes frontières individuelles ou collectives.

Mais c’est avec le Trans que je trouve les risques, les exclusions

« Manipulation de moi par les flux »

Avec le Trans. Je passe en face à face à l’interface. Donc les parois sont poreuses, le contenu mou. Le Trans, c’est mou.

Il faut que j’arrive à donner de l’organisation à cela.

Il existe des référents extérieurs (dieu, loi de la nature), des caractères qui sont à l’intérieur donc intériorité molle, on dit soft et non plus dur, il me faut m’auto organiser, mais est-ce crédible d’organiser à partir de soi ?

Je suis en face du problème suivant : Passer du Trans, à l’Inter.

Aucune pensée n’est vraie pour toujours. Je dois faire « transverser » mon moi vers l’autre ? Etre transportée !

Quelle est la nature de cette relation ? Etre face à face, Trans ou Inter…

J’ai besoin de définir une nouvelle façon d’être en relation.

Emergence comment as-tu débuté ?

Avant, hier, tradition directive je la fuis. (Marche à la répétition). Innove directive comme un gyroscope je me suis dirigée par l’intérieur de moi-même, trop classique. Other directive, pourrai-je marcher vers l’autre, nouvel individu alors si, je marche au radar !

Quand je ne corresponds pas à ma place, conforme à la norme définie,  ma culpabilité innove et je dois sans cesse faire la preuve que je ne suis pas coupable ; mais j’y opte avec other directive, je ne pourrai pas avoir honte cela n’existe pas.

Aujourd’hui c’est l’angoisse. Je suis comme le radar : si rien ne frappe le radar je déprime, sinon je suis branchée. « On me regarde donc j’existe » système du radar. Le regard d’autrui me renvoie à moduler cela, serait-ce alors l’individualisme au sens nouveau d’aujourd’hui, rupture, basculement je ne veux plus être en retard pour pouvoir innover.

Mais il y la glisse, tomber dans un trou qui m’engloutit, je suis avalée par un trou qui me traverse.

Je ne marche pas aux racines mais aux antennes. Flottante, sensible je ne sais pas ce qui m’attend, je suis traversée par ce flux. Même que je me demande si je suis encore là entre les deux oreilles lorsque je porte mon MP3. Je suis avalée par les flux. Je vais alors me faire JE par le JEU, vais-je jouer ou me faire jouer ?

J’ai rien à voir avec l’individu classique (innove directive). Je ne veux pas me faire dominer par le flux sinon c’est être IMAGE.

Je glisse, j’ai plus de centre mais une nouvelle conception de mon espace, il y a les zones avec des réseaux. Le centre est vide les périphéries en crise. Il me faut construire des échangeurs. Je vais me rebrancher pour développer mes capacités, enfin il le faudrait. Donc flux et inter !

Nop je suis synthétisée, mon espace était déjà construit. Monde de synthèse.  Reflet du reflet, jeu de miroir et je me détruis alors. Et si je simule je me fabrique du réel en crise, une image rien de plus. Je me fais prendre. Je ne gère pas. Car si hier le flux était « entuyauté », aujourd’hui le flux est « onde » je suis dans l’immatériel.

Je suis inerte dans un monde de synthèse.

Je n’ai même pas les apparences je suis différente.

Je ne veux pas m’enfermer dans un collectif, je surf sur les flux, je produis ma différence.