Vendredi 22 août 5 22 /08 /Août 10:16

20h30 J‘étais sur la place, le restaurant de la Dune en mire, j’appelais. Il me demandait alors de me rendre dans le restaurant et de le rejoindre en demandant la table de Monsieur Maxime.

J’entrais dans le hall le cœur battant. Le Maître d’hôtel s’approcha ;

            -  Bonsoir, avez-vous effectué une réservation ?

            -  Monsieur Maxime m’attend

 

Il me précéda et nous traversâmes la salle, je l’aperçus, regard sombre, il ne bougea pas, ne se leva point.

-    Prenez place Me dit-il d’une voix décidée.

 

C’est ainsi que je m’attablais, retirant mon manteau que je confiais au maître d’hôtel. Le serveur se présenta pour recueillir le choix des apéritifs.

Dans l’attente, nous devisions de tout et de rien quand, soudain, il se penchât vers moi pour me susurrer quelques mots à l’oreille.

-         Débarrasse toi de ta culotte et donne la moi.

 

Le ton était doux mais la voix ferme. J’étais aussi surprise que choquée.

-         je ne veux pas, répondis-je.

-         dois-je vous rappeler qu’un acte de désobéissance entraînera aussitôt la fin de notre entrevue ?

 

J’en convins et je lui dis que j’étais prête avant de me défiler en bredouillant :

-         je ne sais comment faire.

 

Il condescendit alors à m’expliquer que je devais commencer par faire glisser la taille de ma culotte avant de me trémousser discrètement jusqu’à ce qu’elle glisse le long de mes jambes pour atteindre mes chevilles.

Je devais alors prétexter la chute de ma serviette pour qu’il puisse la récupérer.

 

J’obtempérais enfin. C’est les joues rosies que je m’exécutais et nul ne doute que mon sexe devait être moite et pour tout dire, dégoulinant. (De honte à moins que ce soit d’excitation…)

 

Il était vrai que mon intimité était désormais nue et, ainsi, réceptive au courant d’air et aux caresses de l’étoffe de ma robe.

Je m’assis …mal.

 

-         Chère Madame, ne vous rappelez vous pas d’Histoire d’O ? Vous devriez savoir que la position assise est celle du « cul nu ». Le séant doit être directement en contact avec le cuir ou la paille afin que la fraîcheur du siège vous élance où que le  godemiché qui y a été disposé vous pénètre profondément et vous immobilise. Rectifiez donc la position.

-          

J’obtempérais enfin sans rébellion.

 

-         votre culotte ! me demanda t-il.

-          

J’étais interloquée, étonnée, interdite. Quoique, à la réflexion, si peu tant il est vrai que je n’étais pas finalement qu’une effrontée.

 

-         Donnez moi votre culotte, répétait-il avec plus de fermeté avec un froncement de sourcils.

-         Mais vous n’y pensez pas, je ne peux pas ? Pas ici, devant tout le monde. Que les gens vont-ils penser ?

-         Au pire que vous êtes une exquise femelle. Au mieux, ils ne se rendront compte de rien car ils ne verront pas votre culotte, celle-ci devant être minuscule et, ainsi, disparaître dans le creux de ma main ; si vous différez plus longtemps cette offrande, soyez sure que je prendrais mon temps pour l’escamoter, pis, peut-être la disposerai-je sur votre assiette avec interdiction d’y toucher jusqu’à ce que le serveur ne vienne.

 

J’obéis enfin. A temps car le loufiat déposait déjà deux coupes de champagne devant nous. 

-         Trinquons à votre prise de conscience d’objet érotique.

 

 

Je lui parlais de ma vie, mes déceptions, mes rêves. Il voulait tout savoir. Je parlais beaucoup mais j’apprendrai plus tard qu’il n’était pas mon « copain ». Et même plus rapidement que je ne l’imaginais.

 

Nous étions maintenant au plat de résistance dans nos assiettes et j’en convenais, au même stade, dans nos têtes.

 

-         Pensez à votre croupe…

   Elle est dégagée, offerte à toutes caresses et toutes pénétrations.

   La caresse d’un doigt, d’une langue ou d’un sexe pour l’instrument,

   un clitoris, un orifice, un œillet pour l’objet. Ne vous déplaise,

   mais nous  reparlerons de cela plus tard.

 

Mes joues s’empourpraient une nouvelle fois quand je lui demandais avec une crainte mêlée d’envie :

 

-         Une fessée ?

-         Ajoutez-y quelques griffures qui viendront agrémenter l’examen de leurs courbures car il me faudra aussi vérifier le galbe dont vous avez fait un argument.

 

Je ne  touchais plus à mon assiette. Nul doute que mon esprit vagabondait et que mon cul rougissait déjà d’aise.

 

C’est donc troublée que je remerciais le garçon venu me débarrasser.

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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Commentaires

Toujours aussi bien écrit.
Mais comment n'avoir pas pensé à te rendre à ce RV sans culotte? cela t'aurais évité de devoir l'enlever...
d'ailleurs, comment était-elle cette culotte?
Bisous
commentaire n° :1 posté par : MChris le: 23/08/2008 à 15h07
héhé..; provocation peut-être ainsi de porter un peu de dentelle sous les vetements !!!

merci Chris
réponse de : broceliandeO le: 24/08/2008 à 08h42
Que tout ceux qui veulent la suite de cette histoire se joignent à moi dans ma demande. Montrons à cette maso que nous adorons quand elle se dévoile.
C'est le genre de "femelle" qui aime qu'on l'encourage
commentaire n° :2 posté par : MChris le: 25/08/2008 à 12h09

mais ce n'est qu'une histoire très soft issue de mon imagination de femme très sage ! 
je te remercie Chris pour l'intérêt que tu me témoignes et c'est vrai, les encouragements j'aime ! 

réponse de : broceliandeO le: 25/08/2008 à 16h07

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