Jeudi 11 septembre 4 11 /09 /Sep 21:18

Les claques douces et puissantes sur les globes frémissants annoncèrent le début du « concert ». 

Anguille au pieds du Maestro, elle ondulait dans un état d’équilibre entre tension et plaisir, impudique, cul relevé, buste posé à terre, se trémoussant outrancièrement tandis que les doigts maléfiques caressaient son clitoris.

Doux supplice de sentir son petit nodule pointer son museau, cet insouciant petit organe de plaisir vibrant comme une corde de violon et se dressant au bord de l’apoplexie.Sous les flatteries machiavéliques elle partait totalement, était en transe. Chienne, elle sentait l’odeur de sa jouissance libérant comme une furie la chaleur de son ventre. Dévastée par les frissons jouissifs elle s’abandonnait en une danse frénétique suivant  la partition de cette musique symphonique.  Les doigts « pianoteurs » n’oubliaient pas les « cuivres » au fond de sa grotte et de son fondement, plaquant l’accord final.
Il la branlait de plus en plus vite, elle tremblait, elle bandait, elle chantait… véritable concert de volupté !

 Puis il installa « son instrument »pendu à l’anneau mural, les bras liés au dessus de la tête, sa peau était une page blanche sur laquelle le compositeur allait placer ses notes. Les lanières du harnais dessinaient les lignes musicales, parallèles et équidistantes telles une portée sur la partition vierge. 

Tel un métronome, il abattait son fouet sur le corps offert. Sous les coups sonores elle dansait, elle accompagnait chaque variation de claquement se balançant au rythme de la mesure imposée. Des zébrures colorèrent la peau blanche, la musique allait crescendo, elle gémissait et se tortillait sous les cinglées mordantes. Elle entama une sérénade à chaque impact qui laissait une belle strie rouge. Les coups léchaient ses rondeurs avant de les mordre et de graver les marques impudiques du plaisir et de la douleur mêlés. La fustigation devenait une suite de croches endiablées qui emportèrent cette « muse » dans une musique voluptueuse. Sous l’effet des gammes, elle devenait sonate. Les mesures s’emballaient, elle était le chœur de l’orchestre aux bémols douloureux et aux dièses jouissifs.

Pas de fausses notes mais une harmonie totale entre le compositeur et « son clavier ».


Symphonie de délice... 
link   A vous de "jouer"

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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