Mercredi 22 octobre 3 22 /10 /Oct 08:39

Ce que ma tête contient, ce que mes lèvres parlent, ne sont pas pour faire plaisir ou pas, pour me comprendre ou non « à vous » car trop souvent le même mot ne représente  pas pour nous la même signification.

 

Aujourd’hui il existe une personne qui espère en moi !

-         « je vous regarde en dedans et je vous comprends et vous viendrez à moi »

Il n’est autre que celui que je regarde en dedans et que je vois : mon Mentor

  Ainsi mon obédience envers ce Mentor n’est pas gratuite, elle est échange, je ne renonce en rien à mon « moi », à ma qualité de femme, car si telle était cette renonciation, ce ne serait qu’esclavage et asservissement. Bien au contraire mon acquiescement,  mon allégeance sont les principaux qualificatifs, mais un tel acte pour le commun est illégitime et nul pour beaucoup. Bien évidemment nous ne parlons pas la même langue…

 Mon allégeance n’est pas de m’abaisser, elle me permet de ne pas abandonner le combat. Ainsi je ne m’accommode pas, je ne m’adapte pas, j’obéis car je le veux à celui qui me captive, ne m’opprime pas mais  me fait m’accepter, m’agenouiller, obtempérer pour aller vers le transformisme : mon évolutionnisme.

Bien d’autres n’y verraient que domination, être sous la dépendance, subir l’autorité…au premier degré. Un(e) Dominant(e) apprivoise, assouplit, attache, charme, transforme en « agrandissant », métamorphose, remanie, « rénove » sa dominée, son dominé, pour ne jamais l’altérer, la, le déformer, la, le dénaturer, la, le diminuer.

 Mais qui peut comprendre que le désir de mes pulsions, le désir de me laisser aller me pousse à cette dépendance consciente et ne fait pas de moi un simple objet (que ce soit sexuel ou non), même si le dominateur me pousse jusqu’aux humiliations… mais m’apporte mon plaisir, me fait vibrer, me fait exister?

 Ceci de nos jours communément nommé « sadomasochisme » est devenu la forme présente et commune dans la liste des fantasmes récurrents et qui constitue une part du marché d’un commerce sexuel mais a totalement ignoré sa première vocation : la beauté, l’évolution de la personne, sa grandeur !

Ce terme de sadomasochiste existe depuis la définition de « psychopathologie » mot inventé par des hommes qui eux sont résignés, craignent et refoulent toute pulsion car ils n’y voient que fantasme, libido et lascivité mais ne connaissent rien de l’érotisme, de l’évolutionnisme et restent hypocrites. Ils ne savent pas penser et agir cérébralement, ils restent petits, coincés. Alors ce sont eux qui présentent des « perversions pathologiques »…

 Mes pulsions d’asservissement, d’égocentrisme masochiste sont canalisées par la docilité, la fidélité, l’humilité, l’obédience pourquoi pas, car toujours échange entre les deux personnes. L’un ne peut se passer de l’autre, ils évoluent ensemble pour leur mieux être et mon épanouissement, mon « devenir moi, aimée, considérée,  grande »

Je ne suis pas en demande d’humiliations toujours plus intimes, plus cruelles, je jouis de pouvoir être une « victime » consentante, prête à pousser toujours plus loin mes limites.

(Ainsi j’évite le stade anal et mes pulsions de mort afin de me dévoiler, de me découvrir, d’innover, de vivre pour moi-même. Je ne reviendrai pas sur mon syndrome de cette cible. Rappelons simplement que ma culpabilité infantile, mes premières tentatives de maîtrise de mon corps (ex : contracter son sphincter afin de gérer sa propre évacuation) sont mes origines de force envers moi-même et envers autrui).

 

 

 

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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