foret

Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 20:53

Il l’avait installé sur un petit socle à hauteur de mains.  Il lui écarta sa fente et lui enfonça un gode en plastic avant de s’occuper de son œillet dans lequel il introduisit un bâton qui lui pourfendit son canal intime. Pour finir le réglage de sa boite à musique il étira sur les mamelles, tordit les bouts, elle poussa quelques petites « croches ». Quelques fausses notes alors il ajusta le « diapason » en emprisonnant les seins avec quelques pinces !

Il pouvait désormais commencer à jouer et muni de son martinet il lui fit faire ses « gammes ». Quelques échauffements, quelques « tierces », le cuir cinglait la peau qui déjà se couvrait de notes striées.

Une berceuse suivit, la femelle chantait sous le rythme imposé des lanières cinglantes. Elle  oscillait entre douleur et plaisir.

Il frappait les globes rebondis, activait les frappes dans un crescendo accompagné d’ondulations de ce corps offert. Bientôt la peau de la boite à musique se para de belles zébrures régulières.

Les pinces aux seins vibraient, la cyprine coulait sur ses cuisses. Elle chantait une douce mélodie sous les coups de martinet.

De sa main libre il la besogna tout en continuant les frappes, elle s’animait de plus en plus et feula pour éclater dans un accord final en un orgasme foudroyant !

Le Maître rangea sa partition et laissa aller ses mains sur les stries boursouflées et rouges violacées de son « instrument »…

 

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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Dimanche 28 septembre 7 28 /09 /Sep 17:52

SOIREE CINGLANTE

 

Alors qu’il l’avait attachée à l’anneau du portique en suspension, les bras étirés au dessus de sa tête, elle frissonna lorsque l’homme posa sa main entre ses jambes pour s’insinuer sur sa vulve rebondie. Les doigts de l’homme écartèrent la lisière de ses corolles et atteignirent la chair frémissante de son intimité luisante. Elle écarta les cuisses instinctivement, elle avait été dressée pour cela ! Elle s’offrait aux doigts qui exploraient son sexe. Elle se cambra tandis que les doigts entraient dans sa fente humide et chaude, gémit lorsque ces derniers tournèrent dans l’entaille moelleuse et pressèrent son clitoris. Elle était toute mouillée, elle s’abandonnait au désir sous les caresses insistantes, elle sentait une vague de plaisir l’envahir, son bouton était tout gonflé, elle allait jouir mais l’homme s’interrompit, lui claqua sèchement les fesses et se recula.

-         vous allez être fouettée et nos amis vont pouvoir apprécier le spectacle dit-il en prenant son fouet.

Ces paroles la rappelèrent à la réalité, son Propriétaire avait convié ce soir un groupe d’amis, elle n’était là que pour agrémenter cette soirée. Les personnes avaient pris place autour d’elle, elle ferma les yeux, elle était l’esclave mais elle était fière, elle rouvrit les yeux, toisât l’assemblée après tout c’était elle « l’objet de convoitise » de la soirée !

Certains hommes palpèrent son corps, tripotèrent ses seins, d’autres investissaient ses orifices, la fouillant sans ménagement, on lui pinça durement les tétons… elle se cambra relevant la tête comme pour montrer son indifférence devant ces étrangers. Seul son Maître pouvait la faire réagir et elle était bien décidée à leur prouver…

Alors le fouet commença à partir sur elle, il s’enroulait sur son corps la fouettant méticuleusement. La flagellation la faisait tournoyer sur elle-même, elle offrait chaque parcelle de son corps à la lanière de cuir cuisante. Rapidement sa peau fut marquée par des traces rougeâtres régulières. La mèche tombait sur ses rondeurs et l’irradiait à chaque impact d’une brûlure mordante, elle mordait ses lèvres, elle ne voulait pas crier. Elle laissa échapper des gémissements alors que le fouet frappait sa poitrine. Le cuir alternait chaque mamelle laissant apparaître des lignes rouges puis s’abattait ensuite sur ses fesses. La flagellation continuait sur tout son corps et les zébrures couvrirent sa peau de manière harmonieuse.

L'homme prenait le temps de lui laisser reprendre son souffle et passait sa main sur les boursouflures. Les coups étaient donnés avec minutie, alternant douceur et intensité. L’esclave se tordait dans les liens et la corde qui enserrait ses poignets la brûlait. Son Tourmenteur la fouettait à la volée derrière et devant et les spectateurs se délectaient de la voir onduler sous les frappes.

Elle sentait sa chatte s’humidifier de plus en plus, la cyprine débordait de sa vulve, des larmes coulaient sur son visage. Le sifflement du fouet claquait parfois l’air la faisant frémir avant de s’abattre sur son dos en diagonal. Une brûlure traversait ses chairs immédiatement, les coups se croisaient, elle dansait de plus en plus. Les cinglées continuaient de pleuvoir, son ventre se serrait, involontairement elle écartait davantage les jambes. Son Propriétaire comprit et laissa s’égarer le fouet entre ses cuisses. La mèche du fouet frappa son sexe, tétanisa son clitoris ce qui déclencha un hurlement de douleur de la part de son esclave suivi d’un râle de plaisir, elle venait d’avoir un orgasme !

Elle pleurait, elle s’était abandonnée, son Maître passa sa paume sur son corps meurtri, recueillit une larme sur sa joue et lui murmura.

-         vous serez punie pour avoir joui sans mon autorisation !

Il la laissa pantelante dans ses liens tandis que les commentaires allaient bon train et que les convives prenaient un verre.

Puis il vint la détacher, la conduit en laisse dans un coin de la pièce. Elle était en boule à terre, la croupe relevée comme il le désirait. Il lui permit de laper l’eau de sa gamelle qu’il lui avait posée près d’elle. Elle lui lécha les pieds.

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Jeudi 18 septembre 4 18 /09 /Sep 17:53

Il lui avait apporté du chocolat ! Chocolat… hum….

Cette douce friandise qu’elle léchait, croquait alors que le fouet s’égarait sur son corps. Comme ce mot chocolat convenait à ce moment, celui la même qui résonnait comme les coups qui s’abattaient sur le corps gourmand ondulant de volupté sous le rythme doux et soutenu des lanières de cuir. 

Les mayas connaissaient bien avant nous ce délice ! « Choco » pour le bruit, « ati » pour l’eau… l’eau des larmes, du plaisir, bruit... Allusion au fouet celui qui dissout et fait mousser le chocolat dans cette eau !

Les carrés curatifs adoucissaient les coups qui pleuvaient, masquaient leur dureté pour ne devenir que plaisir et laissaient ainsi déborder tous les sucs de sa vulve gourmande ! 

Ah mais je rêve… j’ai plus de chocolat à la maison… snif !

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Jeudi 11 septembre 4 11 /09 /Sep 21:18

Les claques douces et puissantes sur les globes frémissants annoncèrent le début du « concert ». 

Anguille au pieds du Maestro, elle ondulait dans un état d’équilibre entre tension et plaisir, impudique, cul relevé, buste posé à terre, se trémoussant outrancièrement tandis que les doigts maléfiques caressaient son clitoris.

Doux supplice de sentir son petit nodule pointer son museau, cet insouciant petit organe de plaisir vibrant comme une corde de violon et se dressant au bord de l’apoplexie.Sous les flatteries machiavéliques elle partait totalement, était en transe. Chienne, elle sentait l’odeur de sa jouissance libérant comme une furie la chaleur de son ventre. Dévastée par les frissons jouissifs elle s’abandonnait en une danse frénétique suivant  la partition de cette musique symphonique.  Les doigts « pianoteurs » n’oubliaient pas les « cuivres » au fond de sa grotte et de son fondement, plaquant l’accord final.
Il la branlait de plus en plus vite, elle tremblait, elle bandait, elle chantait… véritable concert de volupté !

 Puis il installa « son instrument »pendu à l’anneau mural, les bras liés au dessus de la tête, sa peau était une page blanche sur laquelle le compositeur allait placer ses notes. Les lanières du harnais dessinaient les lignes musicales, parallèles et équidistantes telles une portée sur la partition vierge. 

Tel un métronome, il abattait son fouet sur le corps offert. Sous les coups sonores elle dansait, elle accompagnait chaque variation de claquement se balançant au rythme de la mesure imposée. Des zébrures colorèrent la peau blanche, la musique allait crescendo, elle gémissait et se tortillait sous les cinglées mordantes. Elle entama une sérénade à chaque impact qui laissait une belle strie rouge. Les coups léchaient ses rondeurs avant de les mordre et de graver les marques impudiques du plaisir et de la douleur mêlés. La fustigation devenait une suite de croches endiablées qui emportèrent cette « muse » dans une musique voluptueuse. Sous l’effet des gammes, elle devenait sonate. Les mesures s’emballaient, elle était le chœur de l’orchestre aux bémols douloureux et aux dièses jouissifs.

Pas de fausses notes mais une harmonie totale entre le compositeur et « son clavier ».


Symphonie de délice... 
link   A vous de "jouer"

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Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 15:57

Si seulement…

Je vais les yeux clos

Sur moi

 

Si seulement…

Je promène mes doigts

Dans ma vie

 

Si seulement…

Je dépose mon sommeil

Dans ma pénombre

 

Si seulement…

Mes doigts scrutent la nuit

De mes yeux ouverts

 

Si seulement…

Je défie la nuit

De mes sommeils de rêves éveillés

 

Si seulement…

Mes songes arrivent

A vaincre l’immatériel

 

Alors…

Mes nuits de réveils fatigués

Seraient des étreintes pesantes

 

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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 09:54

Un jour il m’emmena dans les collines, face à la lagune, là où les herbes ont le goût du sel.

-         Descendez de la voiture, mettez vous debout les jambes écartées, les mains dans le dos ! me dit-il sèchement

Je lui obéis sans broncher, inquiète.

Il m’entoura de ses bras et me caressa. J’étais sous ses doigts, sous ses lèvres comme une poupée. Sa main glissa sous ma jupe, passa sur mes lèvres, il plongea son index dans mon intimité à la recherche d’une humidité suspect.

Il me dit de me mettre devant la voiture penchée en avant, les mains sur le capot, jambes écartées. Il souleva ma jupe, je n’avais pas de culotte et je ne sais si c’était l’humidité de l’air ou de mon intimité, mes chairs étaient toutes frissonnantes.

Lentement derrière moi il me tourna la tête vers lui. Ses mains caressaient mes fesses mais peu à peu son toucher de douceur se transforma en toucher plus ferme, mais teinté d’amour. Il commença à me donner une fessée. Au début la fessée était légère et sans problème, je supportais les coups. La fessée devint plus robuste et les coups plus lents, à chaque fois que je recevais alors un coup, je ne pouvais m’empêcher de laisser sortir une plainte.

Ensuite sans avertissement, Maxime pris un fouet et les coups devinrent durs, rapides. Des coups et de la douleur intolérable, je retombais plus encore de ma stupeur que je me tordais sous la morsure de la lanière, et je sentais dégouliner ma jouissance entre les cuisses. Maxime me murmurait « je t’aime » que le vent emportait. Mes fesses étaient zébrées, il me prit avec tendresse dans ses bras, cueillit mes lèvres.

Le temps avait changé, le vent était tombé, le brouillard descendait, le froid aussi. L’eau de la lagune semblait morte. Les roseaux étaient immobiles, figés.

-         Il est temps que vous partiez

J’étais inerte, « désertée ». J’eus l’impression d’être visitée comme une maison abandonnée. J’étais une forme vide.

Je pris le chemin à travers la dune, le village, sans rencontrer personne en direction de la gare.

-         Vous avez de la chance me dit l’employé, c’est le dernier. A partir de demain la ligne est désaffectée.

Du côté des collines le ciel se couvrait, la lagune avait digéré Maxime.

 

Combien de temps plus tard, nul ne saurait le dire.

Le téléphone sonna.

-         Allo, j’arrive

Je raccrochais le téléphone que déjà la sonnette m’avertit de sa présence.

Il était devant moi, il me contemplait, je restais immobile.

-         Ode, je me sens si loin de moi que je comprends que je ne peux me passer de vous. J’ai honte de moi, j’ai faim de votre chair, de votre corps.

Mon cœur se mit à battre très fort.

-         Je vous aime, je t’aime pour votre appartenance, pour la difficulté que vous avez d’accepter mes ordres, mes désirs. Je vous suis reconnaissant de me donner ce bonheur intense. Je T’aime, je Te chéris, je Te respecte, Ode, ma Ode, ma soumise. Acceptes-tu de porter ma marque et je serai ton esclave.

Je baignais sous le charme de sa voix, de ses paroles, de cette déclaration d’amour. Je me sentie Femme complètement. J’étais heureuse comme je ne l’avais jamais été.

Depuis notre « union » est une union sans cesse renouvelée entre la créativité du Maître et les talents de l’esclave ou l’inverse. Chacun est en même temps le Maître et l’esclave de l’autre.


 

 

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Mardi 26 août 2 26 /08 /Août 14:34

Me voici dans une pièce vaste, la bibliothèque. Les boiseries, les clairs-obscurs de l’éclairage, l’immense lustre, les reliures de cuirs, les objets exposés dans la vitrine, m’inquiétaient et me fascinaient à la fois.

Il retira mes vêtements. Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Il m’informa de les placer au dessus de ma tête.

- Je vais préparer votre avenir.

Il se plaça en face de moi tenant dans sa main mon premier objet de supplice, une badine.

-         Tu m’as fait attendre trois minutes au restaurant, tu vas apprendre à ne plus recommencer.

Je compris au tutoiement mon erreur et la punition que j’allais avoir pour ce manquement. Je frémis, d’impatience, de curiosité, de crainte, d’envie…

Il me caressait doucement le cou, les épaules, le long des bras, les mains, les cuisses, les mollets, le dos, les fesses, les seins, le ventre.

Premier coup, juste et fermement posé sur ma fesse gauche. Je sursautais, je poussais un petit cri. Il me demandait d’écarter les jambes. Je m’exécutais. Second coup, fesse droite. C’est ainsi que je découvris la chaleur cinglante et délicieuse de la badine.

Je reçus  une dizaine de coups sur chaque fesse pour l’avoir fait attendre et pour mon effronterie au serveur.

Il me voulait à genoux maintenant, droite comme un prie-dieu, mains derrière la tête. Je m’exécutais docilement, impatiente, le sexe dégoulinant.

Bruit métallique des pinces qu’il venait de fixer sur mes tétons. La pression douloureuse de la morsure de ces étaux me fit dresser le torse. Je savais que mes seins pointaient. Je mouillais encore plus.

Des frissons me parcouraient tout le corps tandis que Maxime me caressait l’entrecuisse. Je tressaillis lorsque ses doigts atteignirent ma vulve. La main qui pressait mon pubis m’obligeait à ouvrir un peu plus mes cuisses. Il promena un long moment deux doigts au bord de ma fente. Il pénétra mon vagin déjà bien mouillé. J’oubliais l’impudeur de mon attitude et me cambrais pour accentuer la pénétration. Il faisait sortir mon clitoris et le titillait du bout de son index, tout en faisant tourner son majeur à l’intérieur de mon vagin.

Je fermais les yeux, sentant la jouissance envahir peu à peu mon ventre. Je me mordais les lèvres pour retenir des gémissements de plaisir. Maxime accélérait les mouvements de son majeur dans mon vagin qui se contractait alors que son index appuyait sur mon bourgeon gonflé, je jouissais soudainement, tout mon ventre était agité par des spasmes violents.

Maxime sortit du sexe son doigt trempé par mes sécrétions intimes. Il faufila sa main et insinua un doigt dans mon sillon moite et profond. Un frisson violent agita tout mon corps lorsque son doigt força la bague du cul. Il faisait tourner le bout de son majeur et s’enfonçait.

Des vibrations intenses agitaient mes entrailles. Le plaisir se mêlait dans ma chair à la douleur tandis qu’il avait introduit un deuxième doigt et les remuait au plus profond.

Puis il alla s’asseoir dans un fauteuil, m’invita à poser mon visage sur ses cuisses. D’une main il caressa tendrement mon visage.

J’étais sereine, Reine, sa Reine.

-         Je vous fais confiance, à demain… Il me quitta sur cette phrase, je venais de signer le pacte qui m’unirait à lui.

Les jours qui suivirent Maxime me poussa dans mes derniers retranchements, je lui dévoilais tout. J’ai su alors que ce serait autour de la domination que je l’aimerai et qu’il m’aimerait.

A partir de ce jour là, il m’accueillait toujours dans cette pièce, il me donnait des ordres du regard, dès la porte fermée. J’ai commencé à devenir moi-même, j’étais certaine j’avais trouvais mon guide, je lui avais dit, il m’avait embrassé avec tendresse.

J’aimais son teint pale, ses cheveux blonds et ses lèvres minces. Ses yeux étaient froids et gris comme l’eau de la lagune.

Je lui avais redit toute l’émotion qui m’avait saisie quand il m’avait adressé la parole pour la première fois. Je m’ennuyais un peu, près du grand buffet, un verre de champagne à la main, quand il s’était approché de moi. J’avais aimé sa voix chaude et grave, ses yeux sombres, son ton ferme. J’avais été troublée par cet homme d’une quarantaine d’années, sur de lui au point d’en être presque odieux.

-         Vous êtes amoureuse, mais c’est plus de l’amour que je veux de vous. Je déteste les amours faciles.

J’avais reçu ces mots avec joie.

-         Si vous m’aimez reprit-il, il faudra vous donner, au sens le plus fort du MOI complètement.

J’avais le sentiment de renaître. Tout était plus fort, il m’avait fait découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs, plus violents. J’atteignais des sommets, découvrais la fabuleuse dimension érotique de l’attente, celle qui précède les explosions des sens. Celle qui ouvrent toutes les parcelles du corps à toutes les émotions, à tous les débordements, à toutes les endurances…Celle qui accompagne les préparations. J’aimais les plaisirs violents, même attisés par la douleur tant elle est sensuelle. Maxime était exigeant et tendre pas barbare.

Il avait commencé progressivement mon éducation anglaise, puis vint mon dressage intensif. Il me voulait prête pour lui. C’est ainsi que notre engagement a pris jour. Notre contrat!

Il m’attachait souvent en levrette sur une table basse. Puis il prenait soit la badine, soit la cravache et les coups s’abattaient sur mon corps offert et ma vulve. Les frappes rendaient alors mon sexe plus réceptif et beaucoup plus accueillant. Il me préparait à des orgasmes fulgurants.

Maxime forçait le rythme avec amour et patience pour que je commence à transcender mes tourments. Ce fut la révélation, j’en pleurais mais j’étais fière. L immensité de mon amour me permettait de surmonter l’épreuve. Le plaisir ardent dépassait la souffrance, me stimulait, me rendait belle.

-         Ode, veux tu devenir mon esclave ?

-         Oooo ! Oui répondis-je

J’avais rêvé de ce moment. Il avait continué, debout au milieu de la pièce.

-         A genoux devant moi ! M’avait-il ordonné et il m’avait passé un collier

Je savais que j’étais en sécurité. J’avais mon cadeau, j’avais mon collier.

Je me sentais grandir, devenir la propriété de l’homme que j’aimais, propriété absolue du Mentor. J’ai senti aux raffinements de ses coups que je venais d’acquérir mes lettres de noblesses. J’ai compris que l’amour qu’il me portait, tendait à l’infini.

Cette dimension cérébrale qui s’était établie, le plaisir qui m’avait envahi, ces envies, ces inquiétudes voluptueuses ne me quittaient plus, j’étais sienne, je m’abandonnais.

Il m’aimait, il était en quête d’absolu, il me consacrait son temps. Il agissait comme un seigneur quand il me châtiait, il était en symbiose avec moi, il me fascinait. Pour lui je  voulais être jour et nuit un objet d’agrément, un objet érotique, un objet de luxure.

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Lundi 25 août 1 25 /08 /Août 16:54

Maxime se taisait pour goûter ma réflexion muette. Il me laissait imaginer des images et des sons sur tous ces mots. Très certainement des sensations diffuses se bousculaient-elles dans mon esprit. La finesse du vin et du dessert qui m’étaient maintenant servis provoquaient, eux aussi, une belle alchimie.

 

Il me présenta un petit sac.

-         vous allez sortir le contenu dans les toilettes, suivre les indications dans la lettre écrite à cet effet. Retour ici dans dix minutes, pas une de plus.

-         Bien Trop heureuse de pouvoir m’échapper un instant et naïve au point

   de croire à un présent.

 

La lettre :

L’objet noir, de forme conique s’appelle un plug, sa destination : l’anus

Les deux boules en argent ce sont des boules de Geisha, elles ont pour destination le vagin.

Vous disposez de dix minutes depuis le moment où vous avez quitté la table. Chaque minute de retard, vous recevrez une correction appropriée.

Maxime

 

Je m’enfermais dans une des toilettes, introduisis les boules de geisha facilement dans mon vagin tant j’étais mouillée. Je me servais de ma mouille pour le plug avec lequel je me « bagarrais ». J’avais mal, j’avais du mal, je me pliais, écartais les jambes… Ouf le voici en place et en légères pressions je vérifiais si il tenait.

 

Treize minutes plus tard, la démarche hésitante, pas très rassurée par la présence des deux objets en moi, je me présentais à lui, mis du temps pour m’assoire. Mes yeux brillaient, entre gêne et bonheur.

 

J’étais mal à l’aise.

Je ne mangeais plus rien, alors que le met était exquis. Notre conversation me troublait-elle au point de me couper l’appétit gastrique et de développer mon appétit charnel ? Pourtant, c’était bien moi qui avais demandé une glace parfumée aux fruits de la passion. Quelle imprudence !

 

-         votre dessert m’a mis l’eau à la bouche. Goûtez donc au fruit de la passion.

 

Je réalisais ce dont il s’agissait. Ma  main posa le verre, glissa sous la nappe, disparut sous la table…

 

-         Votre chatte est-elle enivrante ?

 

Pour toute réponse, je plongeais mon regard dans le sien avec un léger plissement des yeux. Très délicatement, avec des manières de bourgeoise, je lapais mes doigts comme s’ils étaient maculés de chocolat ou de crème.

-         Vous aimez ça.

 

Le garçon passa. Maxime le héla pour l’addition. Nous nous levâmes. Le maître d’hôtel nous demanda si le repas nous avait convenu.

 

-         C’était parfait, dit Maxime

-         Mais ce n’était qu’un hors-d’œuvre, ajoutais-je avec défiance.

 

Une bien belle insolence dont il me faudra rendre compte.

Le taxi nous déposa chez lui.

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Vendredi 22 août 5 22 /08 /Août 10:16

20h30 J‘étais sur la place, le restaurant de la Dune en mire, j’appelais. Il me demandait alors de me rendre dans le restaurant et de le rejoindre en demandant la table de Monsieur Maxime.

J’entrais dans le hall le cœur battant. Le Maître d’hôtel s’approcha ;

            -  Bonsoir, avez-vous effectué une réservation ?

            -  Monsieur Maxime m’attend

 

Il me précéda et nous traversâmes la salle, je l’aperçus, regard sombre, il ne bougea pas, ne se leva point.

-    Prenez place Me dit-il d’une voix décidée.

 

C’est ainsi que je m’attablais, retirant mon manteau que je confiais au maître d’hôtel. Le serveur se présenta pour recueillir le choix des apéritifs.

Dans l’attente, nous devisions de tout et de rien quand, soudain, il se penchât vers moi pour me susurrer quelques mots à l’oreille.

-         Débarrasse toi de ta culotte et donne la moi.

 

Le ton était doux mais la voix ferme. J’étais aussi surprise que choquée.

-         je ne veux pas, répondis-je.

-         dois-je vous rappeler qu’un acte de désobéissance entraînera aussitôt la fin de notre entrevue ?

 

J’en convins et je lui dis que j’étais prête avant de me défiler en bredouillant :

-         je ne sais comment faire.

 

Il condescendit alors à m’expliquer que je devais commencer par faire glisser la taille de ma culotte avant de me trémousser discrètement jusqu’à ce qu’elle glisse le long de mes jambes pour atteindre mes chevilles.

Je devais alors prétexter la chute de ma serviette pour qu’il puisse la récupérer.

 

J’obtempérais enfin. C’est les joues rosies que je m’exécutais et nul ne doute que mon sexe devait être moite et pour tout dire, dégoulinant. (De honte à moins que ce soit d’excitation…)

 

Il était vrai que mon intimité était désormais nue et, ainsi, réceptive au courant d’air et aux caresses de l’étoffe de ma robe.

Je m’assis …mal.

 

-         Chère Madame, ne vous rappelez vous pas d’Histoire d’O ? Vous devriez savoir que la position assise est celle du « cul nu ». Le séant doit être directement en contact avec le cuir ou la paille afin que la fraîcheur du siège vous élance où que le  godemiché qui y a été disposé vous pénètre profondément et vous immobilise. Rectifiez donc la position.

-          

J’obtempérais enfin sans rébellion.

 

-         votre culotte ! me demanda t-il.

-          

J’étais interloquée, étonnée, interdite. Quoique, à la réflexion, si peu tant il est vrai que je n’étais pas finalement qu’une effrontée.

 

-         Donnez moi votre culotte, répétait-il avec plus de fermeté avec un froncement de sourcils.

-         Mais vous n’y pensez pas, je ne peux pas ? Pas ici, devant tout le monde. Que les gens vont-ils penser ?

-         Au pire que vous êtes une exquise femelle. Au mieux, ils ne se rendront compte de rien car ils ne verront pas votre culotte, celle-ci devant être minuscule et, ainsi, disparaître dans le creux de ma main ; si vous différez plus longtemps cette offrande, soyez sure que je prendrais mon temps pour l’escamoter, pis, peut-être la disposerai-je sur votre assiette avec interdiction d’y toucher jusqu’à ce que le serveur ne vienne.

 

J’obéis enfin. A temps car le loufiat déposait déjà deux coupes de champagne devant nous. 

-         Trinquons à votre prise de conscience d’objet érotique.

 

 

Je lui parlais de ma vie, mes déceptions, mes rêves. Il voulait tout savoir. Je parlais beaucoup mais j’apprendrai plus tard qu’il n’était pas mon « copain ». Et même plus rapidement que je ne l’imaginais.

 

Nous étions maintenant au plat de résistance dans nos assiettes et j’en convenais, au même stade, dans nos têtes.

 

-         Pensez à votre croupe…

   Elle est dégagée, offerte à toutes caresses et toutes pénétrations.

   La caresse d’un doigt, d’une langue ou d’un sexe pour l’instrument,

   un clitoris, un orifice, un œillet pour l’objet. Ne vous déplaise,

   mais nous  reparlerons de cela plus tard.

 

Mes joues s’empourpraient une nouvelle fois quand je lui demandais avec une crainte mêlée d’envie :

 

-         Une fessée ?

-         Ajoutez-y quelques griffures qui viendront agrémenter l’examen de leurs courbures car il me faudra aussi vérifier le galbe dont vous avez fait un argument.

 

Je ne  touchais plus à mon assiette. Nul doute que mon esprit vagabondait et que mon cul rougissait déjà d’aise.

 

C’est donc troublée que je remerciais le garçon venu me débarrasser.

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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Vendredi 22 août 5 22 /08 /Août 03:52

-       Vous portez des bas, je souhaite les voir

-       Ici,

-       Oui, tout de suite, ici

Je le regardais droit dans les yeux, je descendais le long de mon corps mes avant bras, me trémoussant légèrement pour remonter ma jupe. Mes pommettes étaient roses, j’étais décontenancée d’obéir ainsi à cet homme et excitée. Une humidité m’envahissait.

-       Vous allez remonter votre jupe sur les hanches que je puisse juger de vos offrandes.

-       Mais,

-       Si vous ne respectez pas le moindre de mes propos, je vous laisse là !

-       Bien.

Je m’acquittais. Il était assis en face de moi, une de ses jambes vint entre les miennes, écarter mes cuisses collées. Je ne résistais pas, désormais mes genoux étaient largement ouverts. Pas un mot, juste des regards, j’étais « fascinée ». Il repris une conversation anodine. Le temps passait, la rosée de mes joues s’estompait, j’oubliais mon indécence. J’oubliais même l’exposition, les gens, l’espace, mon nom…

Il me proposa de me raccompagner et alla chercher mon manteau. Je pris l’initiative de remettre ma jupe en bas, il réprouva, je m’interrompis et enfilais mon manteau, qu’il me tendait. Nous primes un taxi, il me déposa à l’hôtel, me laissa une carte : Maxime – téléphone.

-       Appelez-moi à 19 heures précises.

Le taxi s’éloigna, je restais immobile sur le trottoir, une pluie fine tombait, mes cuisses ruisselaient pareille aux gouttes de pluie sur les cheveux et sur mon visage.

Ma rencontre avec Maxime fut une révélation. Je me sentais proche de cet homme. Je baignais encore sous le charme de sa voix et de ses paroles. Toutes les parcelles de mon corps étaient en émoi. J’étais intriguée. Je le trouvais beau, son charisme naturel y était pour beaucoup.

J’étais attirée par cet étranger. J’avais saisi qu’il aimait diriger, c’était sa façon d’aimer, de posséder. il me semblait déjà ne plus "m'appartenir"...

Je montais vite dans ma chambre, étourdie non pas par l’alcool, du reste je n’avais presque pas pu boire, ce sont ces paroles que j’avais bues. Je regardais l’heure, 17 heures, je décidais de prendre un bain.

Je laissais alors mes doigts s’aventurer vers mon entrejambe, lieu secret et « maritime », aux senteurs d’iode. Je saisissais mon bourgeon et je me caressais. Le rythme de mes doigts était doux, léger, je passais et repassais sur mon petit nodule de chair, j’écartais mes lèvres, je pressais mon coquillage, je m’aventurais dans les méandres de ma grotte d’amour ! J’étais une mer en feu, un raz de marée m’envahit, la jouissance m’emporta, je pensais à Maxime…

19 heures, je téléphonais. Il me semblait l’entendre sourire.

            - Bien vous respectez l’heure.

Je lui posais des questions, je n’avais pas de réponse, j’insistais sur mon trouble, je finis par demander comment je pourrais le revoir. Aucune réponse, juste un « appelez-moi ce soir vers 20h30- Vous devrez être sur la place devant le restaurant de la dune. »

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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