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Mercredi 3 septembre 3 03 /09 /Sep 23:32

Y'a quelques années de celà, j'avais voulu partager, confier à mon amie de toujours une de mes facettes (BDSM), ( mon amie de coeur, celle qui un jour dans la cour de cette école m'avait pris la main, moi la "pitite" nouvelle et qui ne connaissait personne alors à son arrivée dans cette école, nous avions quatre ans... et depuis cette main ne m'a pas quittée... ) mais j'avais senti que tu n'étais pas prête à entendre ma confesse à l'époque.
Ce matin tu l'as été... bonheur...soulagée donc de pouvoir ainsi parler sans aucune retenue d'un de mes côtés secrets avec mon AMIE d'enfance.

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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Mardi 2 septembre 2 02 /09 /Sep 19:02

Jouer avec les mots dans l'écriture, c'est pouvoir jouer avec les phrases sans avoir pour but de rendre une idée phraséologique.
Jouer avec les mots direz-vous alors, comme jouer avec les dés : sa chance !

Non.

Simplement, une succession de mots non préalablement pensés et classifiés, jetés pèle-mèle sur le papier, peut composer un ensemble d'idées maléables et adaptables à l'imagination, rendre l'idée par les mots, par les successions de mots, même sans cohérence ni mariabilité est tout expressif que dans la poésie à rendre l'idée dans une âme phrase.

Difficile de se faire comprendre alors ?  Non... si ces mots s'adressent à une personne attentive...

Je ne suis pas poète... mais je sais aujourd'hui que les mots, mes mots deviennent aujourd'hui l'expression nouvelle de "mon devenir poète nouveau"... je suis comme ce tout jeune enfant qui se fait compréhensible envers sa mère, avec des cris qui ne sont pas bien souvent des phrases...

Il y a désormais dans ma forêt, derrière un arbre... cette personne !

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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 17:21

D

 

Des Di

Des dianes diaboliques qui dansent

Des divinités alitées qui désirent

Des divas adulées qui se donnent

Des dieux qui détestent les déesses sans délicatesse

 

Des Da

Des danaïdes timides qui défilent

Des dames vicieuses comme des madames délicieuses

Des dames bien qui se damnent sur le macadam

Des dactylos dociles qui divaguent

 

Des De

Des débuts de bustes débusqués

Des déshabillés de femme en flamme

Des demi-mondaines qui osent à toute heure

Des décadentes insolentes qui valsent

 

Des Do

Dominique unique

Des De

Deux sœurs

Des Da

D’aimer

Des Di

Dissociables mais « Duotistes »


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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 20:39

Etre entre ses mains sadiques… laisser mon corps se marquer de ses envies… subir ses humiliations… accepter sa manière de se servir de moi… envie de sa fermeté… désir de sa tendresse… J’AIME !



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Lundi 11 août 1 11 /08 /Août 19:13

ce samedi, j'ai été conviée à une soirée"Domina" chez Cathy.

héhé je me suis faite toute belle... car cette soirée était spéciale !
premièrement j'étais accompagnée par un gentil lutin qui m'a servi de valet , hé oui pour cette occasion je jouais à l'apprenti Domina ! (j'en ai du reste profité pour m'exercer dans le maniement de la cravache...)

secondo : c'était la remise "officielle" du collier pour le soumis de mon amie Dame Amazone.

tertio: nous fêtions l'aniversaire de Chantal... hummmmmmmm tres bon le gâteau au chocolat MIAM !!!!

je suis partie en voiture avec mon amie Amazone, son soumis, mon valet et mon chien scotch (un vrai toutou à poils avec collier et laisse et toujours à quatre pattes)...
comme ils étaient sages tous en voiture...

j'étais contente de retrouver mes copinettes et tous ces gentils soumis, serviables et attentionnés. Après l'apéritif, nous sommes (les dominas) passées à table. certains soumis nous servaient donc de table, les autres de serveurs. j'ai eu de la chance ma table était bien, elle bougeait pas !

Puis vint le moment solennel de la remise du collier. un beau collier en cuir orné de pointes fut déposé sur un coussin. le soumis toutou à genoux devant Dame Amazone tenait le coussin. Sa Maitresse prononça un bref discours... en résumé elle lui demandait si il acceptait de n'avoir qu'elle comme Maîtresse, si il se montrerait dévoué... il répondit oui..; tout doucement... il était tres intimidé ce petit soumis !!!!Puis elle lui demanda pour finir : "acceptes tu de porter mon collier ?".   "Oui Ma Dame" répondit-il.

Dame Amzone lui passa alors le collier, nous applaudimes. clap clap clap clap ....

c'était émouvant... mais je retenais ma petite larme quand même, je ne voulais pas que mon mascara coule...

Chacune et chacun avont admiré le beau collier, que portait fièrement désormais toutou.

Puis ce fut le gateau d'anini et le champagne. Chantal a soufflé (d'un seul coup youhaaa quel souffle !) ses bougies, le gateau était posé sur le dos d'un soumis, elle était assise sur ses fesses, et nous, nous chantions...
voila voili...une bonne soirée !!!

ensuite nous avons joué... bu...

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Vendredi 8 août 5 08 /08 /Août 05:23

 

Je dois entrer dans mon histoire

Ce n’est pas sérieux

Je dois me définir… ou suis-je ménade ?...ménade !...

Quel univers ce mot

Il doit courir bien des fois derrière mon crâne, derrière mes yeux

Je l’ai découvert dans mon lit… au creux d’un rêve

Il faisait noir dans mon rêve, il y avait du sang, des cafards

Et il y avait un sourire qui gisait là, le mien

Quelque chose m’a réveillée… un fluide…une masse humide gisait

À la hauteur de mes cuisses… une masse humide à la place d’un sourire

La réalité m’avait par la gorge… j’étais là… j’étais idiote

Je me suis déplacée un peu

Il y a cette chose que j’ai découverte dans me draps…

Dans mes rêves

Je suis mécanique, je suis un robot, je mange du bœuf tous les jours

Et un œuf le matin

Le facteur traîne ses pieds sur le porche, il est huit heures trente

Je suis ménade

Je vis, nous vivons tous

Je suis numérotée

J’ai mon soleil personnel j’ai mes jours personnels

Ils me tiennent

Au bout du fil, ils me garrottent, les salauds

Et ils me cachent la mort

Je ne sais même plus s’il faut y entrer

Je les vois trop semblables, trop mécaniques…

Mes habitudes, elles me suivraient ?

Ce sera pour demain

J’ai sommeil encore


 

 

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Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 07:45


Il n’est pas de domination sans sentiment : c’est à dire sans trouble , donc sans difficulté de gestion …

 

 

 

 

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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 10:46

Elle aimait les mots. Elle aimait les femmes, elle aimait les hommes. Elle aimait l’amour et le plaisir. Elle aimait le plaisir des mots qui lui faisaient l’amour et dont les effluves enivrantes lui montaient à la tête et entre les cuisses. Depuis toujours elle aimait et aimait être aimée .Mais depuis toujours elle heurtait son désir et son désir d’amour à la vie et à la réalité.

 

Elle était entière et rêvait d’absolu …Peut-être en demandait-elle trop aux hommes, à l’amour à la vie …Peut-être en attendait-elle trop ? Peut-être aussi ne s’y prenait-elle pas toujours de la bonne manière …Peut-être dans son souci d’absolu, à force d’idéaliser et d’intellectualiser ce qu’elle attendait des autres s’efforçait-elle inconsciemment de les faire entrer dans un cadre prédéfini …En fait elle avait tendance à vouloir trop maîtriser les choses et les gens …à ne pas assez se laisser aller à son feeling…et elle se rendait compte – elle finit par se rendre compte – que cette tendance à vouloir maîtriser qui faisait partie d’elle-même, liée à son vécu l’empêchait de profiter pleinement de son aptitude au plaisir … Certes elle avait connu le plaisir et il faisait partie de sa vie mais elle se sentait toujours comme freinée dans ses  élans …Peu à peu elle en était arrivée à l’idée de renoncer à sa tendance à vouloir maîtriser et à s’abandonner à ce qu’elle pressentait comme sa vraie nature qui était à l’opposé, qui était de s’abandonner, de s’en remettre à celui qu’elle espérait rencontrer un jour, celui qui saurait la prendre en main, la maîtriser elle, pour la conduire pieds et poings liés par ses chemins à lui sur la voie du plaisir …

 

Alors, elle avait croisé un jour cet homme dont elle ne connaissait pas grand chose, celui qu’elle ne pouvait appeler que Monsieur, cet homme dont elle avait aimé les mots, puis ceux qu’elle avait commencé par détester, avant d ‘apprendre à les aimer aussi, ceux de quand elle était nue et à genoux devant lui, cet homme qui lui avait dit qu’elle apprendrait à obéir … cet homme discret et honorablement connu aux perversions très insoupçonnables …

 

Obéir …Obéir pour connaître le plaisir…Le plaisir d’obéir …Les mots résonnaient drôlement dans sa tête… C’était l’idée qui l’avait la plus  heurtée, gênée  avant de désirer confier son corps et âme …

 

Il est vrai qu’elle fantasmait depuis si longtemps, qu’elle intellectualisait cette notion du plaisir dans la contrainte, du plaisir mérité au prix de la souffrance consentie qui lui paraissait si bien correspondre à ses plus profondes et plus intimes attentes … que l’idée de faire le pas la tentait terriblement … mais lui donnait aussi la peur au ventre …car elle se rendait bien compte que « Histoire d’O » et les belles images de soumise qui décoraient si joliment son papier à lettres, c’était bien beau et très excitant … en pensée  mais « descendre les marches du donjon » pour s’agenouiller nue et enchaînée devant cet homme… c’était autre chose … mais malgré sa peur,  l’idée lui plaisait quand même beaucoup…

 

Au fond d’elle même elle ressentait ce besoin viscéral qui mouillait son entrejambe… alors elle avait fanchi le pas… Oui décidément, elle était très tentée …trop curieuse …

 

 

 

 

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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:50

ESPACE    LUDIQUE

  

 

  J'ouvre mon coffre à jouets et vous pourrez découvrir :

 

               mon nounours Michka
                         un gode
                         des boules de Geisha
                         un chapelet de boules
                         des boules métalliques
                         des pinces
                         un rosebud
                         une cravache
                         un plug
                         un mors
                         un baillon
                         des cordes
                         des bracelets en cuir
                         un collier et laisse
                         gel lubrifiant
                         bougies
                         BD érotiques(Crépax, Manara )
 

 

 

 dois-je attendre la venue du papa noêl ? pour la petite souris impossible je n'ai plus de dents de lait...
<pleure... mon anniversaire est passé ... pas de chance !

<lance un appel
j'accepte tous vos joujous que vous n'utilisez plus.

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:24

Préface

 

Tel un pion sur un échiquier j’avançais entre la société et ma vie.

Je me contentais d’avoir une attitude de défense, voir même d’esquiver les coups de l’adversaire car au fur et à mesure de la partie, n’ayant pas de stratégie d’attaquant, je commençais à subir des menaces. Toutefois je conservais pour gagner du temps une phase de mobilisation de mes pièces.

Puis le combat tourna à mon désavantage. Je perdais mes repères. Mais quels repères au fait !

Les miens basés sur mes caprices et ma rébellion. Le fait de tout obtenir pour que les autres oublient que j’existe. Moi l’accident que ma mère savait si bien dire.

Je fus mise en échec dès ma naissance mais aujourd’hui est marqué par un tour décisif dans cette partie. Cette pièce dont je pare les attaques en me déplaçant me fait réagir. Je change d’espace. J’interpose de nouvelles pièces. Je gagne alors de l’espace, j’occupe le centre maintenant, je manie mes pièces ignorant la retraite. Un défi est lancé !

La partie n’est pas finie et il n’y aura pas cette phase : le mat.

 

Un Mentor a pris les rennes de la partie, ma partie et c’est moi la pièce qui se déplace sous ses doigts. 

 

   

Condensé de mon vécu

 

N’étant pas désirée je me suis retrouvée placée là dans une famille qui m’était étrangère.

Ma mère « reine mère » dirigeait, mon Père était exilé.

Certes je faisais ce que je voulais, personne ne s’en souciait du moment qu’ils avaient la paix.

J’ai commencé à marcher très tôt pour explorer ce monde. Il y avait tant de choses à découvrir. Mais ce n’était pas amusant personne ne me remarquait. Mes premiers pas, mes premiers mots c’est mon nounours Michka qui en fut le témoin. Du reste il est toujours aujourd’hui mon complice et mon confident.  

Pour attirer l’attention je disais toujours « non ». Qui l’entendait ? Personne…

 

J’étais libre de faire ce que je voulais du moment que je ne dérangeais pas. Libre ! Cela me fait rire car où est la liberté si il n’y a pas des règles à respecter !

 

Le temps de l’école, le lycée, la fac nouveau terrain de bataille ! J’ai pu alors me faire remarquer, lancer des défis, mais le plus souvent j’étais exclue des cours. Facilité des enseignants, on vire pour avoir la paix.

Je ne gagnais rien…aucune reconnaissance, aucun amour, aucune haine non plus, j’étais comme transparente !

 

Une punition, une récompense ? Jamais.

Bon ou mauvais résultat qui s’en souciait ?

 

J’ai toujours joué dans un monde imaginaire, m’évadant par le dessin, lego, musique… Kamikaze aussi car ainsi je ressentais la peur ! Je me faisais peur et alors j’ai découvert que mon corps pouvait vibrer sous la douleur.

Michka en a fait les premières expériences. Il a subi tout plein de sévices. Mais j’étais toujours Maître de ce jouet, il se laissait faire…

Mais mon corps lui réagissait ! Quelle merveille, quel plaisir de m’ouvrir, de sentir les brûlures, de voir les marques ! Je me dominais.

Et puis tiens on m’emmenait soit à l’hôpital soit chez le médecin, on s’occupait de moi.

Cet homme en blouse blanche qui me posait des questions.

 

Mais si c’est moi qui me punis où est-ce le plaisir ?

 

Je me suis alors imposée une discipline : la danse classique. C’est beau, on souffre et on a du plaisir. De plus mon professeur était une danseuse russe exilée, elle maniait la baguette et lorsqu’elle me disait tu peux mieux faire, c’était un compliment suprême ! Aussi je recommençais pour lui faire plaisir, mes pieds en sang  je dansais pour elle. Elle me regardait et me voyait au moins elle. J’étais certes une élève parmi d’autre mais une personne s’occupait de moi et me corrigeait.

 

J’ai également fait des concours de piano (renommés sur Paris), j’avais le plaisir d’obtenir de beaux diplômes, de belles mentions. J’aimais gagner. Et puis aussi la musique était un moyen de m’exprimer.

 

Je jouais avec les garçons, voiture, soldat etc.….. J’adorais. Ce n’était pas pour moi le monde des fillettes. Il me fallait commander et j’étais assez forte la dessus.

On me respectait en tant que chef de bande. J’étais fière. Je savais que les autres filles m’enviaient quelque part car jamais on venait me chercher des histoires  dans la cour.

Puis le temps des mob, de la moto, de la voiture, les virées, les délires entre gars, les courses…Mais peu à peu les garçons ont commencé à s’intéresser aux filles. Leurs jeux ont changé.

Il me fallait donc attirer l’attention d’une autre manière. La séduction !

 

Fini les jeux de garçons les copains … je serai comme ma mère ! Je séduirais, mènerais le jeu sans jamais m’attacher. Ce n’est pas un homme qui m’aura.

 

Je vous ferai grâce de mes quatre années de mariage et de celles qui ont suivi à élever seule mon fils (il avait 23 mois lorsque j’ai quitté le domicile conjugal). Durant ce temps aucune envie de refaire ma vie, des rencontres occasionnelles certes mais sans lendemain.

 

Alors j’ai joué encore, comme toujours.

 

Et puis lorsque ma progéniture adorée a commencé à sortir avec ses copains sans avoir maman derrière, j’ai décidée de penser à moi. J’étais fatiguée de jouer seule et puis mes règles n’étaient  plus à jour, j’étais dépassée et pensant être revenue à la case départ.

 

Il me fallait passer à l’acte, trouver celui qui ferait les règles.

 

              

Surfant sur Google à la recherche de nouvelles photos ou dessins sur le SM, j’ai cliqué sur le site Fesses rouges. Intriguée par les dessins (fessée), excitée aussi, ma curiosité me poussa donc à visionner ce site. Je découvris bien des choses inconnues (bondage par ex) et à la vue des photos je jalousais ces femmes.

 

Une solution s’offrait à moi : passer une annonce pour trouver un Mentor !

Il me fallait trouver un mentor, connaître la soumission, apprendre à obéir, être punie pour enfin exister pleinement.

 

« Je souffre donc je suis »

 

Ma boite aux lettres explosait. Dur de sélectionner surtout sans aucune expérience. Méfiance  donc… quelques sélectionnés avec échange de correspondance, je les sondais. Je n’allais tout de même pas me jeter au premier venu !

Durant plusieurs semaines (deux à trois mois en fait) j’ai échangé quotidiennement avec un homme courtois, prenant le temps de m’avertir des dangers de ce milieu, de m’écouter, apprendre à me cerner, curieux de savoir quels étaient mes désirs, mes attentes… (Je l’appellerai mon Educateur). Lorsqu’il sentit que j’étais « prête », il me fixa un rendez-vous dans un milieu neutre. Il m’avait communiqué un numéro de téléphone de cet endroit afin de me permettre de faire appeler une personne si je le désirais (mon fils me téléphona dans la soirée…). C’est ainsi qu’en toute confiance je découvrais avec cet Educateur les prémices de m’offrir. Avec lui j’ai concrétisé mon désir masochiste et j’ai eu la confirmation que c’était bien réel, je ne fantasmais plus, je vivais et jouissais. Cet homme avait un donjon dans Paris, lieu de délice et de supplice, il me recevait, m’apprenait, je découvrais, je me découvrais, il m’a même présentée, confiée à Maître Patrick (connu dans le monde BDSM (cf. le livre le lien), ce dernier m’a posé pour mon anniversaire un joli petit anneau sur le capuchon de mon bourgeon d’amour, moment intense d’être la « reine » le temps d’une soirée. Ainsi durant des semaines mon Educateur a pris le temps de s’occuper de ma formation. Cela ne nous empêchait pas également de sortir dans Paris pour tout autre plaisir.

J’ai pris mon envol ensuite car je désirais désormais trouver celui qui au quotidien (je ne parle de vie commune) voudrait me dresser, celui que j’aurai choisi pour devenir mon Mentor et que je finirais par aimer.

 

Alors j’ai rencontré des Dominants mais jamais assez de ce petit quelque chose en plus pour désirer m’abandonner totalement. Enfin je passais quand même d’agréables moments et lors de soirées privées, je faisais des connaissances, même que je sympathisais avec des Dominas. J’ai donc joué, je dis bien « jouer » mais j’espérais toujours trouver celui qui me fascinerait et qui saurait m’apprivoiser pour que j’accepte de lui confier non seulement mon corps mais aussi mon âme.

 

Et puis un jour, un mail… un Monsieur qui me demandait si mon Maître accepterait qu’il se joigne à nous. Ah souvenir, ce Monsieur m’avait  déjà écrit suite à mon annonce et à l’époque je lui avais répondu que j’étais prise en mains.

Et me voila répondant que je n’avais pas de Maître. Tout alla très vite, inconsciente ou… le destin… il est venu chez moi prendre le café, des mots échangés, j’aimais sa voix… découverte de mon corps… j’aimais ses mains… bref commença des rencontres régulières. Très vite c’était devenu des leçons comme il aimait à le préciser, très vite j’ai du apprendre à obéir. Il me faisait découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux sévices… mes jouissances devenaient de plus en plus fortes… une année, deux années et trois années qu’il me dresse. Sans même m’en rendre compte je me suis laissée glisser, encapsulée sous sa loi. Je devenais accro, je me perdais… qu’importe j’avais besoin de lui…

 

Aujourd’hui c’est mon Mentor et je suis toujours en manque de lui…

 

Qui l’aurait prédit ?     


 

  

  

 

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