![](http://idata.erog.fr/2/13/00/28/Peintre-5.gif)
Je fus réveillée par une petite voix, j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire
- Dessines moi une amante
Je sortis la toile, un pinceau et les tubes de couleur. Je fis un dessin d’une verge dressée s’enfonçant dans la forêt d’une vierge.
- Non ! Non, je ne veux pas d’une branche dans une forêt vierge… Une forêt c’est dangereux et une brandille dressée, c’est encombrant chez moi c’est tout petit, j’ai besoin d’une amante, dessines moi une amante.
Alors j’ai dessiné. Il regarda attentivement.
- Non ! Celle là est bien trop jeune, fais en une autre !
Je dessinais. Mon ami souriait avec indulgence.
- Tu vois bien ce n’est pas une amante, c’est une dune, elle a la peau gercée. Celle là n’est plus très jeune, je veux une amante qui vive longtemps.
Il refusa tous mes dessins. Alors faute de patience je griffonnais un cadre nu et je lançais :
- Ca c’est un tableau. L’amante que tu veux est cachée derrière le tableau.
Son visage s’illumina.
- C’est tout à fait comme cela que je la voulais. Crois-tu qu’il faille beaucoup de semence à cette amante ?
- Pourquoi ?
- Parce que chez moi c’est tout petit.
- Ca suffira je t’ai donné une petite amante.
Il pencha la tête vers le dessin.
- Pas si petite que ça, tiens elle s’est endormie.
Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
- Où veux-tu l’emmener ton amante ?
- Mais où veux-tu que j’aille avec elle, n’importe, tout droit devant nous, c’est si petit chez moi et puis tout droit devant soi on peut aller loin...
ce samedi, j'ai été conviée à une soirée"Domina" chez Cathy.
héhé je me suis faite toute belle... car cette soirée était spéciale !
premièrement j'étais accompagnée par un gentil lutin qui m'a servi de valet , hé oui pour cette occasion je jouais à l'apprenti Domina ! (j'en ai du reste profité pour m'exercer dans le maniement
de la cravache...)
secondo : c'était la remise "officielle" du collier pour le soumis de mon amie Dame Amazone.
tertio: nous fêtions l'aniversaire de Chantal... hummmmmmmm tres bon le gâteau au chocolat MIAM !!!!
je suis partie en voiture avec mon amie Amazone, son soumis, mon valet et mon chien scotch (un vrai toutou à poils avec collier et laisse et toujours à quatre pattes)...
comme ils étaient sages tous en voiture...
j'étais contente de retrouver mes copinettes et tous ces gentils soumis, serviables et attentionnés. Après l'apéritif, nous sommes (les dominas) passées à table. certains soumis nous servaient
donc de table, les autres de serveurs. j'ai eu de la chance ma table était bien, elle bougeait pas !
Puis vint le moment solennel de la remise du collier. un beau collier en cuir orné de pointes fut déposé sur un coussin. le soumis toutou à genoux devant Dame Amazone tenait le coussin. Sa
Maitresse prononça un bref discours... en résumé elle lui demandait si il acceptait de n'avoir qu'elle comme Maîtresse, si il se montrerait dévoué... il répondit oui..; tout doucement... il était
tres intimidé ce petit soumis !!!!Puis elle lui demanda pour finir : "acceptes tu de porter mon collier ?". "Oui Ma Dame" répondit-il.
Dame Amzone lui passa alors le collier, nous applaudimes. clap clap clap clap ....
c'était émouvant... mais je retenais ma petite larme quand même, je ne voulais pas que mon mascara coule...
Chacune et chacun avont admiré le beau collier, que portait fièrement désormais toutou.
Puis ce fut le gateau d'anini et le champagne. Chantal a soufflé (d'un seul coup youhaaa quel souffle !) ses bougies, le gateau était posé sur le dos d'un soumis, elle était assise sur ses
fesses, et nous, nous chantions...
voila voili...une bonne soirée !!!
ensuite nous avons joué... bu...
L’érotisme règne quand il peut être suggestion, allusion, attente jusqu’à l’obsession incluse; dès que le sexe se découvre à l’état obscène et non symbolique, voire décoratif, nous entrons dans le monde fermé et tristement limité de la pornographie.
La grande et éternelle question est bien celle de la différence entre pornographie et érotisme.
(Réf : DH Lawrence rendu célèbre par son roman « l’Amant de Lady Chatterley » nous donne un avis).
Du reste nous trouvons des ouvrages érotiques dans le monde entier : à la Bibliothèque du Vatican, au British Muséum, à l’institut des Recherches sexuelles de l’Université d’Indiana, à la Library of Congress de Washington, à al Bibliothèque Nationale de Paris et sans doute bien d’autres encore en collections privées. (Plus d’un million d’ouvrages….) Voilà une énorme littérature digne d’intérêt.
Ces collections sont encore plus ou moins tenues « cachées » ; l’Enfer par exemple, de la Bibliothèque Nationale est bien mise de côté, c’est donc que l’érotisme fait encore peur malgré la multiplicité des représentations de nu en tous genres.
Les tribus primitives ne font aucune différence entre pénétration, éjaculation et fécondation. Seul le plaisir de l’acte compte.
Les symboles phalliques pullulent dans notre histoire : Les obélisques de l’Egypte des pharaons (avec la croix ansée qui représente la pénétration de la fente (verticale) par la verge (horizontale). Les menhirs…Le mausolée (Monument funéraire prétentieux à connotation phallique.) Le ligam (pierre dressée dans les temples dédiés à shiva. S’opposant à la yoni – l’image femelle-) et aussi… le pont du Gard…sur lequel figure de nombreuses représentations phalliques. Etc., etc., etc.…
Sur les tombes égyptiennes on lit : « l’Osiris… est le maître du phallus et le déflorateur des femmes pour l’Eternité »
Deux poèmes d’amour datés de 1500 avant JC
En Orient nous trouvons dès 1500 avant Jésus-Christ, à Memphis ou à Thèbes, quelques uns des plus beaux poèmes d’amour.
Mon désir, envers toi, est que nous le libérions
Ensemble, que je sois seule avec toi
Pour te faire entendre le grand cri
De mon oiseau imprégné de myrrhe.
(Papyrus Harris 500)
Mon fruit est pareil à sa bouche
Elle est douce comme son goût
Mes grains sont comme ses dents
Et ma forme est pleine comme celle de ses seins
Se seins sont comme des guirlandes
Liées à ses bras
Je suis le meilleur arbre du jardin, le grenadier
J’y reste tout le temps.
(Manuscrit de Turin)
L’érotisme primitif ne propose pas autre chose qu’une nomenclature des jeux sexuels à l’image de beaucoup d’autres plus récents. Nous avons cette douce manie de vouloir tout classifier…
La douzaine de variations des Egyptiens, Grecs et Chinois…
Les 90 postures de Forberg (philosophe allemand mort en 1848)
Les 24 combinaisons du yoga (reprises chez Forberg)
Les 36 positions de l’Aretin, (auteur italien mort en 1556)
Le manuel secret des confesseurs (Eglises de l’Occident)
Le Kâma-Sûtra (poésie orientale)
Et aussi le Cantique des Cantiques (tout l’Ancien Testament retentit de fureurs sexuelles… Il suffit de lire)
Mais le monde gréco-romain s’effondre et avec lui la « foi » dans l’érotisme partagé et non entaché de « fautes ».
En occident s’ouvre bientôt le trio infernal :
Diable/luxure/femme
… et souvent le triste et sombre manteau de l’Eglise couveront d’innommables pêchés… (Des actes soudainement devenus condamnables !)
La sculpture religieuse des cathédrales servira souvent d’exécutoire aux rêves érotiques refoulés des artistes.
Il y aura Casanova et ses nonnes lubriques,
Don Juan,
Les mille et Une Nuits,
Mais avant :
Clément Marot (1495-1544), Ronsard, Boccace et Rabelais.
Des poètes de la Plaïade il faudrait aussi citer
Du Bellay et Baïf et d’autres encore…
Aussi :
Des secrets de l’amour et de Vénus (N Chorier – 1658)
Mémoire de Fanny Hill, femme de plaisir (J Cleland)
La Pucelle d’Orléans (Voltaire)
Il faudrait même composer une anthologie…
… à la gloire des vits et des cons…
Les contes de La Fontaine. Ci-dessus, deux illustrations des Contes de la Fontaine par Eisen.
Et puis la philosophie entre en action chez Sade et Diderot
Et aussi chez Laclos mais d’une moindre manière.
Chez Sade la nature est là.
On imite les leçons d’histoires naturelles de la Renaissance qui elle même s’inspire de l’antiquité.
La pure nature des philosophes du XVIII, cette pure nature que l’Eglise a rendue impure.
Sade ne fait rien d’autres que de chercher à se faire entendre.
Il parle de notre bouche. Il nous force à nous considérer faible et couard.
Sade n’est pas génial il est tout simplement complètement et terriblement humain.
Et puis
Baudelaire, les Fleurs du Mal,
Verlaine et Ribaud,
Sacher Masoch (l’étroit rapport entre domination et esclavage)
Pierre Louys, l’es Chansons de Bilitis (les amours lesbiennes)
Apollinaire, les onze mille verges.
Et plus près de nous :
A Gide, DH Lawrende, H Miller (Sexus)
Les fleurs de mal
Combien dureront nos amours ?
Dit la pucelle au clair de lune
L’amoureux répond : O ma brune,
Toujours, toujours.
Quand tout sommeille aux alentours,
Hortense, se tortillant d’aise,
Dit qu’elle veut que je la baise
Toujours, toujours.
Moi, je dis, pour charmer mes jours
Et les souvenirs de mes peines :
Mes couilles que n’êtes-vous pleines
Toujours, toujours.
Mais le plus chaste des amours,
Le fouteur le plus intrépide,
Comme un flacon s’use et se vide
Toujours, toujours.
Sonnet du trou du
cul.
Les deux premières strophes sont de Verlaine.
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré sous l’antan cruel qui les repousse
A travers de petits cailloux de marne rousse,
Pour s’en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s’accouple souvent à sa ventouse.
Sade, né ne 1725, mort en 1798. Ce libertin vénitien prince de l’aventure, est issu d’un milieu de comédiens ; A la différence de Don Juan, personnage imaginaire qui jette des défis à Dieu et éprouve son empire sur les autres, Casanova séduit, amuse, prend son plaisir où il le trouve sans y attacher plus d’importance qu’il ne convient.
Don Juan, c’est l’Espagne torturée.
Casanova, l’Italie frivole.
Dans se mémoires écrits à partir de 1790, Casanova avoue : Le seul système que j’eus, si c’en est un, fut celui de me laisser aller où le vent soufflait me poussait
Don Juan, personnage crée vers 1630 en Espagne, par le moine Tirso de Molina dans un texte intitulé : le Trompeur de Séville.
Don Juan joue avec ce que l’Espagne catholique du XVII siècle tient pour sacré : l’amour, la mort, la religion.
Il symbolise le pêché, l’interdit, la révolte contre la morale chrétienne qui impose des limites aux passions de l’amour et aux exigences de monogamie.
On dira de Don Juan que s’il passe de l’une à l’autre, c’est qu’il n’a reçu d’aucune ce qu’il attendait. C’est peut-être aussi qu’il a reçu de chacune tout ce qu’il attendait. (Montherlant)
Il pleut, la mer n’est pas verte, la fenêtre n’est pas ouverte car comme disait ma grand-mère il fait froid dehors. J’ai ouvert la fenêtre mais il fait toujours aussi froid dehors.
La sombre héros qui déblatère depuis le haut de la page, c’est homosapienne debitissimus en voie de disparition à la grande joie
des autre encephalis intellectualus peuplant actuellement notre planète est accompagnée dans ce disque par dieu le père à la
grosse caisse, le saint esprit au trombone à piston et jésus à la croix musicale
L’homme dans le bocal regarde le cornichon dans l’assiette
« Tu n’es qu’un cornichon, qu’une chose, moi je pense !
Car je suis un homme
Un homme ! »
Un homme dans un bocal
Un cornichon dans l’assiette
« Ton bocal est en verre,
Tu vois à travers,
Mais ce n’est qu’un bocal fermé ! »
Le cornichon est dans l’assiette
« Mais tu n’as plus d’air ?
Tu ne respires plus, dit ? »
L’homme est mort
Mort dans un bocal
Son bocal
Et moi je mange le cornichon…
L’œuf était dans la poule et regardait Caïn
En espérant que ces quelques lignes n’auront pas ruiné votre santé…
Je dois entrer dans mon histoire
Ce n’est pas sérieux
Je dois me définir… ou suis-je ménade ?...ménade !...
Quel univers ce mot
Il doit courir bien des fois derrière mon crâne, derrière mes yeux
Je l’ai découvert dans mon lit… au creux d’un rêve
Il faisait noir dans mon rêve, il y avait du sang, des cafards
Et il y avait un sourire qui gisait là, le mien
Quelque chose m’a réveillée… un fluide…une masse humide gisait
À la hauteur de mes cuisses… une masse humide à la place d’un sourire
La réalité m’avait par la gorge… j’étais là… j’étais idiote
Je me suis déplacée un peu
Il y a cette chose que j’ai découverte dans me draps…
Dans mes rêves
Je suis mécanique, je suis un robot, je mange du bœuf tous les jours
Et un œuf le matin
Le facteur traîne ses pieds sur le porche, il est huit heures trente
Je suis ménade
Je vis, nous vivons tous
Je suis numérotée
J’ai mon soleil personnel j’ai mes jours personnels
Ils me tiennent
Au bout du fil, ils me garrottent, les salauds
Et ils me cachent la mort
Je ne sais même plus s’il faut y entrer
Je les vois trop semblables, trop mécaniques…
Mes habitudes, elles me suivraient ?
Ce sera pour demain
J’ai sommeil encore
Dans ma chambre flotte un parfum d’obscurité, j’ai envie du fouet sillonnant mon corps, mes plaintes sont engendrées par ma soif de plaisir
Mes chairs ne sont plus que des zones de radiations
Mon corps ma tête est sous tension
J’ai besoin d’avoir mal de ce mal qui vous enivre et vous fait oublier vos pensées
J’ai toujours en mémoire une phrase de Gordon Lord Byron « le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est la douleur encore »
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