Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 07:45


Il n’est pas de domination sans sentiment : c’est à dire sans trouble , donc sans difficulté de gestion …

 

 

 

 

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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Vendredi 1 août 5 01 /08 /Août 05:47

DES FENDUS

 

DEFENDUS

 

FENTES FRAGILES

 

QUI DANSENT AU SON « F »

 

ENTRE SOUFFRANCE ET RIRE

 

ENTRE TENDRESSE ET BESTIALITE

 

ENTRE FANTASME ET FOLIE

Par broceliandeO - Publié dans : sortilège
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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 10:46

Elle aimait les mots. Elle aimait les femmes, elle aimait les hommes. Elle aimait l’amour et le plaisir. Elle aimait le plaisir des mots qui lui faisaient l’amour et dont les effluves enivrantes lui montaient à la tête et entre les cuisses. Depuis toujours elle aimait et aimait être aimée .Mais depuis toujours elle heurtait son désir et son désir d’amour à la vie et à la réalité.

 

Elle était entière et rêvait d’absolu …Peut-être en demandait-elle trop aux hommes, à l’amour à la vie …Peut-être en attendait-elle trop ? Peut-être aussi ne s’y prenait-elle pas toujours de la bonne manière …Peut-être dans son souci d’absolu, à force d’idéaliser et d’intellectualiser ce qu’elle attendait des autres s’efforçait-elle inconsciemment de les faire entrer dans un cadre prédéfini …En fait elle avait tendance à vouloir trop maîtriser les choses et les gens …à ne pas assez se laisser aller à son feeling…et elle se rendait compte – elle finit par se rendre compte – que cette tendance à vouloir maîtriser qui faisait partie d’elle-même, liée à son vécu l’empêchait de profiter pleinement de son aptitude au plaisir … Certes elle avait connu le plaisir et il faisait partie de sa vie mais elle se sentait toujours comme freinée dans ses  élans …Peu à peu elle en était arrivée à l’idée de renoncer à sa tendance à vouloir maîtriser et à s’abandonner à ce qu’elle pressentait comme sa vraie nature qui était à l’opposé, qui était de s’abandonner, de s’en remettre à celui qu’elle espérait rencontrer un jour, celui qui saurait la prendre en main, la maîtriser elle, pour la conduire pieds et poings liés par ses chemins à lui sur la voie du plaisir …

 

Alors, elle avait croisé un jour cet homme dont elle ne connaissait pas grand chose, celui qu’elle ne pouvait appeler que Monsieur, cet homme dont elle avait aimé les mots, puis ceux qu’elle avait commencé par détester, avant d ‘apprendre à les aimer aussi, ceux de quand elle était nue et à genoux devant lui, cet homme qui lui avait dit qu’elle apprendrait à obéir … cet homme discret et honorablement connu aux perversions très insoupçonnables …

 

Obéir …Obéir pour connaître le plaisir…Le plaisir d’obéir …Les mots résonnaient drôlement dans sa tête… C’était l’idée qui l’avait la plus  heurtée, gênée  avant de désirer confier son corps et âme …

 

Il est vrai qu’elle fantasmait depuis si longtemps, qu’elle intellectualisait cette notion du plaisir dans la contrainte, du plaisir mérité au prix de la souffrance consentie qui lui paraissait si bien correspondre à ses plus profondes et plus intimes attentes … que l’idée de faire le pas la tentait terriblement … mais lui donnait aussi la peur au ventre …car elle se rendait bien compte que « Histoire d’O » et les belles images de soumise qui décoraient si joliment son papier à lettres, c’était bien beau et très excitant … en pensée  mais « descendre les marches du donjon » pour s’agenouiller nue et enchaînée devant cet homme… c’était autre chose … mais malgré sa peur,  l’idée lui plaisait quand même beaucoup…

 

Au fond d’elle même elle ressentait ce besoin viscéral qui mouillait son entrejambe… alors elle avait fanchi le pas… Oui décidément, elle était très tentée …trop curieuse …

 

 

 

 

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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 10:24

J’ai les mains tendues de prisons

J’aime, le cœur inaccessible

Fumée dans mon crâne

Lèvres rouges de sang

Je rêve derrière les draps

Je vous déchire à mon lit

Paume froide du séant obscur

Ruée de sexe au "mâle" désir

Je vous cherche

Caché sous l’ombre des lendemains

Je vous retrouve dans l’inaccessible nuage

 

J’irai derrière la nuit

Comme une lune discrète

Chercher la main tendue de la lanière

Des ficelles à mon poing

Des rêves dans mon poing fermé

Enlever ces images ensevelies dans mon cœur

J’irai poings et mains liés

J’irai sur le drap glacé de mes lèvres

Étouffer le baiser prison que je porte


 

Par broceliandeO - Publié dans : sortilège
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:50

ESPACE    LUDIQUE

  

 

  J'ouvre mon coffre à jouets et vous pourrez découvrir :

 

               mon nounours Michka
                         un gode
                         des boules de Geisha
                         un chapelet de boules
                         des boules métalliques
                         des pinces
                         un rosebud
                         une cravache
                         un plug
                         un mors
                         un baillon
                         des cordes
                         des bracelets en cuir
                         un collier et laisse
                         gel lubrifiant
                         bougies
                         BD érotiques(Crépax, Manara )
 

 

 

 dois-je attendre la venue du papa noêl ? pour la petite souris impossible je n'ai plus de dents de lait...
<pleure... mon anniversaire est passé ... pas de chance !

<lance un appel
j'accepte tous vos joujous que vous n'utilisez plus.

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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:35


Je laisse aller

Sur mon corps mes doigts

Sans remords je le caresse

Car naîtra ainsi le désir

Et de mon désir naître le plaisir

Dans mon ventre enflammé

Du désir, je sens monter la douceur

En laissant aller mon âme à ce désir

Je sens en moi s’apaiser le volcan

Entrouvrant mes lèvres entre les jambes

Je découvre mon bouton frère de l’amour

Je le caresse pour que coule

Entre mes cuisses la liqueur subtile

Puis mes doigts entre ma bouche et mon sexe

Glissant dans ma fente humide et brûlante

Pour me donner encore plus de plaisir

Mon petit bouton qui sort de sa capuche

Alors les joues encore rougies de plaisir

Je laisse ma main sur mon sexe perlant

Et je m’endors

 

Par broceliandeO - Publié dans : sortilège
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 17:24

Préface

 

Tel un pion sur un échiquier j’avançais entre la société et ma vie.

Je me contentais d’avoir une attitude de défense, voir même d’esquiver les coups de l’adversaire car au fur et à mesure de la partie, n’ayant pas de stratégie d’attaquant, je commençais à subir des menaces. Toutefois je conservais pour gagner du temps une phase de mobilisation de mes pièces.

Puis le combat tourna à mon désavantage. Je perdais mes repères. Mais quels repères au fait !

Les miens basés sur mes caprices et ma rébellion. Le fait de tout obtenir pour que les autres oublient que j’existe. Moi l’accident que ma mère savait si bien dire.

Je fus mise en échec dès ma naissance mais aujourd’hui est marqué par un tour décisif dans cette partie. Cette pièce dont je pare les attaques en me déplaçant me fait réagir. Je change d’espace. J’interpose de nouvelles pièces. Je gagne alors de l’espace, j’occupe le centre maintenant, je manie mes pièces ignorant la retraite. Un défi est lancé !

La partie n’est pas finie et il n’y aura pas cette phase : le mat.

 

Un Mentor a pris les rennes de la partie, ma partie et c’est moi la pièce qui se déplace sous ses doigts. 

 

   

Condensé de mon vécu

 

N’étant pas désirée je me suis retrouvée placée là dans une famille qui m’était étrangère.

Ma mère « reine mère » dirigeait, mon Père était exilé.

Certes je faisais ce que je voulais, personne ne s’en souciait du moment qu’ils avaient la paix.

J’ai commencé à marcher très tôt pour explorer ce monde. Il y avait tant de choses à découvrir. Mais ce n’était pas amusant personne ne me remarquait. Mes premiers pas, mes premiers mots c’est mon nounours Michka qui en fut le témoin. Du reste il est toujours aujourd’hui mon complice et mon confident.  

Pour attirer l’attention je disais toujours « non ». Qui l’entendait ? Personne…

 

J’étais libre de faire ce que je voulais du moment que je ne dérangeais pas. Libre ! Cela me fait rire car où est la liberté si il n’y a pas des règles à respecter !

 

Le temps de l’école, le lycée, la fac nouveau terrain de bataille ! J’ai pu alors me faire remarquer, lancer des défis, mais le plus souvent j’étais exclue des cours. Facilité des enseignants, on vire pour avoir la paix.

Je ne gagnais rien…aucune reconnaissance, aucun amour, aucune haine non plus, j’étais comme transparente !

 

Une punition, une récompense ? Jamais.

Bon ou mauvais résultat qui s’en souciait ?

 

J’ai toujours joué dans un monde imaginaire, m’évadant par le dessin, lego, musique… Kamikaze aussi car ainsi je ressentais la peur ! Je me faisais peur et alors j’ai découvert que mon corps pouvait vibrer sous la douleur.

Michka en a fait les premières expériences. Il a subi tout plein de sévices. Mais j’étais toujours Maître de ce jouet, il se laissait faire…

Mais mon corps lui réagissait ! Quelle merveille, quel plaisir de m’ouvrir, de sentir les brûlures, de voir les marques ! Je me dominais.

Et puis tiens on m’emmenait soit à l’hôpital soit chez le médecin, on s’occupait de moi.

Cet homme en blouse blanche qui me posait des questions.

 

Mais si c’est moi qui me punis où est-ce le plaisir ?

 

Je me suis alors imposée une discipline : la danse classique. C’est beau, on souffre et on a du plaisir. De plus mon professeur était une danseuse russe exilée, elle maniait la baguette et lorsqu’elle me disait tu peux mieux faire, c’était un compliment suprême ! Aussi je recommençais pour lui faire plaisir, mes pieds en sang  je dansais pour elle. Elle me regardait et me voyait au moins elle. J’étais certes une élève parmi d’autre mais une personne s’occupait de moi et me corrigeait.

 

J’ai également fait des concours de piano (renommés sur Paris), j’avais le plaisir d’obtenir de beaux diplômes, de belles mentions. J’aimais gagner. Et puis aussi la musique était un moyen de m’exprimer.

 

Je jouais avec les garçons, voiture, soldat etc.….. J’adorais. Ce n’était pas pour moi le monde des fillettes. Il me fallait commander et j’étais assez forte la dessus.

On me respectait en tant que chef de bande. J’étais fière. Je savais que les autres filles m’enviaient quelque part car jamais on venait me chercher des histoires  dans la cour.

Puis le temps des mob, de la moto, de la voiture, les virées, les délires entre gars, les courses…Mais peu à peu les garçons ont commencé à s’intéresser aux filles. Leurs jeux ont changé.

Il me fallait donc attirer l’attention d’une autre manière. La séduction !

 

Fini les jeux de garçons les copains … je serai comme ma mère ! Je séduirais, mènerais le jeu sans jamais m’attacher. Ce n’est pas un homme qui m’aura.

 

Je vous ferai grâce de mes quatre années de mariage et de celles qui ont suivi à élever seule mon fils (il avait 23 mois lorsque j’ai quitté le domicile conjugal). Durant ce temps aucune envie de refaire ma vie, des rencontres occasionnelles certes mais sans lendemain.

 

Alors j’ai joué encore, comme toujours.

 

Et puis lorsque ma progéniture adorée a commencé à sortir avec ses copains sans avoir maman derrière, j’ai décidée de penser à moi. J’étais fatiguée de jouer seule et puis mes règles n’étaient  plus à jour, j’étais dépassée et pensant être revenue à la case départ.

 

Il me fallait passer à l’acte, trouver celui qui ferait les règles.

 

              

Surfant sur Google à la recherche de nouvelles photos ou dessins sur le SM, j’ai cliqué sur le site Fesses rouges. Intriguée par les dessins (fessée), excitée aussi, ma curiosité me poussa donc à visionner ce site. Je découvris bien des choses inconnues (bondage par ex) et à la vue des photos je jalousais ces femmes.

 

Une solution s’offrait à moi : passer une annonce pour trouver un Mentor !

Il me fallait trouver un mentor, connaître la soumission, apprendre à obéir, être punie pour enfin exister pleinement.

 

« Je souffre donc je suis »

 

Ma boite aux lettres explosait. Dur de sélectionner surtout sans aucune expérience. Méfiance  donc… quelques sélectionnés avec échange de correspondance, je les sondais. Je n’allais tout de même pas me jeter au premier venu !

Durant plusieurs semaines (deux à trois mois en fait) j’ai échangé quotidiennement avec un homme courtois, prenant le temps de m’avertir des dangers de ce milieu, de m’écouter, apprendre à me cerner, curieux de savoir quels étaient mes désirs, mes attentes… (Je l’appellerai mon Educateur). Lorsqu’il sentit que j’étais « prête », il me fixa un rendez-vous dans un milieu neutre. Il m’avait communiqué un numéro de téléphone de cet endroit afin de me permettre de faire appeler une personne si je le désirais (mon fils me téléphona dans la soirée…). C’est ainsi qu’en toute confiance je découvrais avec cet Educateur les prémices de m’offrir. Avec lui j’ai concrétisé mon désir masochiste et j’ai eu la confirmation que c’était bien réel, je ne fantasmais plus, je vivais et jouissais. Cet homme avait un donjon dans Paris, lieu de délice et de supplice, il me recevait, m’apprenait, je découvrais, je me découvrais, il m’a même présentée, confiée à Maître Patrick (connu dans le monde BDSM (cf. le livre le lien), ce dernier m’a posé pour mon anniversaire un joli petit anneau sur le capuchon de mon bourgeon d’amour, moment intense d’être la « reine » le temps d’une soirée. Ainsi durant des semaines mon Educateur a pris le temps de s’occuper de ma formation. Cela ne nous empêchait pas également de sortir dans Paris pour tout autre plaisir.

J’ai pris mon envol ensuite car je désirais désormais trouver celui qui au quotidien (je ne parle de vie commune) voudrait me dresser, celui que j’aurai choisi pour devenir mon Mentor et que je finirais par aimer.

 

Alors j’ai rencontré des Dominants mais jamais assez de ce petit quelque chose en plus pour désirer m’abandonner totalement. Enfin je passais quand même d’agréables moments et lors de soirées privées, je faisais des connaissances, même que je sympathisais avec des Dominas. J’ai donc joué, je dis bien « jouer » mais j’espérais toujours trouver celui qui me fascinerait et qui saurait m’apprivoiser pour que j’accepte de lui confier non seulement mon corps mais aussi mon âme.

 

Et puis un jour, un mail… un Monsieur qui me demandait si mon Maître accepterait qu’il se joigne à nous. Ah souvenir, ce Monsieur m’avait  déjà écrit suite à mon annonce et à l’époque je lui avais répondu que j’étais prise en mains.

Et me voila répondant que je n’avais pas de Maître. Tout alla très vite, inconsciente ou… le destin… il est venu chez moi prendre le café, des mots échangés, j’aimais sa voix… découverte de mon corps… j’aimais ses mains… bref commença des rencontres régulières. Très vite c’était devenu des leçons comme il aimait à le préciser, très vite j’ai du apprendre à obéir. Il me faisait découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux sévices… mes jouissances devenaient de plus en plus fortes… une année, deux années et trois années qu’il me dresse. Sans même m’en rendre compte je me suis laissée glisser, encapsulée sous sa loi. Je devenais accro, je me perdais… qu’importe j’avais besoin de lui…

 

Aujourd’hui c’est mon Mentor et je suis toujours en manque de lui…

 

Qui l’aurait prédit ?     


 

  

  

 

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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 09:36




Ma relation avec mon Dresseur n’est pas anodine, idem pour celle d’une soumise/Maître, moi c’est élève/Mentor (professeur)…
 


(Ce type de relation est sérieux, totalement personnalisée, empreinte de sentiments, d’émotions complexes et diverses incluant un aspect affectif.

Qu’on soit maso ou soumise, le fait de se donner corps et âme est un acte troublant. On ne se donne pas ainsi à moitié ni à n’importe qui… de même la responsabilité du Mentor, du Maître doit être à la mesure de la femme qui s’offre). 



Je n’ai pas choisi cette relation avec légèreté ni désinvolture sinon je me serais exposée à une « souffrance » morale bien réelle. Par essence et par définition, elle n’est pas mondaine ni égalitaire car elle comprend un rapport d’autorité (consentie) et inclut divers sentiments (souhaitons que ces derniers soient dans les deux sens).
 

Ce n’est pas facile pour moi car cet homme est sévère, très sévère, exigeant, surtout en matière d’obéissance et honnête… mais n’était-ce pas ce que je recherchais, moi qui jusqu’à présent, fonctionnais par impulsion, caprice, m’égarant dans tous les sens ! 


Je lui fais confiance, il n’est pas méchant gratuitement, ne me fait pas mal sans se soucier de moi et sait que quelque part je prends du plaisir, celui d’être corrigée, récompensée, « utilisée » (sentiment qu’on s’occupe de moi ce dont j’ai besoin…).
 


Je m’abandonne à lui corps et âme, sans préjuger (enfin j’essaie) de la manière qu’il envisage mon éducation, sans vouloir être « maître » de mon sort et faire rentrer mon Mentor, dans le cadre que je penserais par avance me convenir. Mais croyez-moi, mon coté rebelle, volontaire et capricieux rend très difficile l’acceptation de cela. 
 


Mais il est là pour me faire progresser, pour mon bien et parce que j’ai besoin d’une prise en main sérieuse. 
 

 

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Lundi 21 juillet 1 21 /07 /Juil 15:15

Je ne suis pas une soumise, je suis une maso !  

 Je trouve mon plaisir dans ma souffrance, je recherche ce plaisir (eh oui alors je suis soumise à mes désirs de plaisir)… Je deviens esclave de celui qui sadique tire son plaisir de la douleur qu’il me procure, car celle-ci m’amène à la jouissance. (Pas besoin d’extrême… la douleur érotique est jouissance).

En tant que maso je ne recherche aucunement l’acte sexuel au sens « vanille ». Aussi Messieurs les pseudo Dom si vous croyez qu’un seul coup de cravache vous donne droit à un « coït » vous n’avez rien compris à une maso. (Je n’ai rien contre les soumises qui aiment le sexe… chacun fait ce qu’il veut, en phase avec eux)

 Ma sexualité est basée sur le plaisir des douleurs infligées. C’est aussi un acte sexuel et intime, car toutes mes zones sexuelles sont stimulées (seins, fesses, sexe, toutes zones érogènes) !!!

Et si je suis contrainte à la privation (chasteté) mon plaisir est cérébral.

Ma stimulation physique et cérébrale, mon abandon entre les mains de mon « Tourmenteur » sont pour moi sources de plaisir.

Mes orgasmes alors sont foudroyants.

 J’ai un Dresseur, je suis son élève. Il est mon Mentor, je le respecte et j’essaie de suivre ses directives. Il est là pour nos désirs (oh en écrivant cela je vais pas me faire des copains… oops).

Dois-je alors présenter ma croupe ? (Clin d’œil) hummmmm…

 C’est un partage, je lui confie mon corps et lui  m’éduque, m’apprend, me guide, lui seul connaît les moyens de me faire progresser dans la jouissance, le plaisir, la douleur et l’obéissance. Je lui fais confiance, il est à l’écoute de mon corps, de ses réactions et de mon ressenti.

 (Il me connaît si bien que si je me rebelle parfois il sait qu’en m’ignorant il m’afflige la pire des punitions.

Pauvre maso que je suis alors…).

 et si je suis sage... bien dressée... je pourrais devenir une "bonne esclave".... mais toujours plaisir partagé...

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Lundi 21 juillet 1 21 /07 /Juil 11:47

Voila un petit moment (sur les conseils d’une amie habituée de ce lieu) que je me suis inscrite sur un chat BDSM fort connu.

 

Timidement j’ai donc commencé à me log, eh bien youhaaaaaaaaaaa j’étais envahie par une multitude de messages.

Héhé dès que ces messieurs repèrent une nouvelle inscrite ils foncent !!! De vrais rapaces mdr

Là n’est pas le problème… j’étais là pour faire connaissance voir plus si affinités…

 

Mais je fus le plus souvent abordée par des hommes au titre pompeux de Dom, Seigneur, Maître qui n’avaient pas connecté leur neurone du: Respect, Courtoisie et Politesse.

 

J’ai eu alors l’impression que ces pseudo titre faisaient leurs courses au supermarché !

 

Avaient ils oublié qu’ils s’adressaient à des femmes (ok se proposant à la soumission) mais à des être humains. Oserez –t-ils alors en me croisant dans la rue me tutoyer d’emblée ?

Même si j’étais sur ce chat, une femme qui se proposait à la soumission ou qui pourrait se soumettre, je n’en restais pas moins une femme !!!

 

Ah ces hommes qui s’autoproclament, commencez déjà par nous respecter, car sans nous vous n’existeriez pas…

 

Parfois toutefois au premier message j’avais droit au « vous » et à un "bonjour", ensuite cela devenait "tu es soumise", "quelles sont tes pratiques "etc.… heu là je ne suis pas d’accord…

 

Je les connais pas moi ces messieurs !

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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  • 05/02/1958
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  • sensible, ludique, lubrique, maso, épicurienne, curieuse. aime : voyages, la mer, l'art, jeux RP en réseau, mon nounours doudou, le chocolat, la vodka... et ma progéniture adorée : mon fils !
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