Par ce vilain soir de février au vent « vantard « accompagné de flocons de neige j’attendais avec impatience mes invités, bien au chaud, excitée comme une gamine à l’idée de
sa « boum », d’être la « reine » de la fête …heu je suis prétentieuse là alors disons plutôt heureuse d’être l’hôtesse ça passera mieux … enfin bref super contente d’avoir pu
réunir ceux qui m’aideraient à souffler ma bougie supplémentaire.
25 ans ! pfffffffffffffff aurai-je assez de souffle ?
Quoi ? Je ne sais plus compter… ne croyez pas que je ne vous entendes pas comploter sur mon
age !
Au menu : apéritif dînatoire avec boissons à volonté, papotage, ambiance festive le tout orchestré par une
« équipe » de trois serviteurs menée par la main du » soumis soubrette » en chef P…
Enfin celui qui devait tenir le rôle de soubrette n’avait en fait que son petit tablier en soie blanche ourlet
de dentelles noires et le véritable « homme serviteur » majordome de ce soir était en fait L… tenant lui son rôle au sérieux, avec sourire et efficacité (bémol sa tenue laissait à
désirer… mais bon il serait toujours temps à l’avenir d’y remédier, j’étais indulgente pour ce soir) et secondé par S… au port altier, à la tenue impeccable (corps sexy au petit cul moulé dans un
boxer) et aux manières dignes du savoir faire de l’école hôtelière française ... mouarf… ma langue fourche… de l’école des soumis, des
« vrais » de ceux qui se mettent à notre service avec dévotion, attentifs, discrets et toujours prêts pour satisfaire nos désirs.
(Sisi ça existe encore)
Parenthèse : Le contraire de ce soi disant
soumis qui m’avait contacté me disant être de passage ce WE sur Paris et dont j’avais accepté (suis trop bonne ou trop C…) qu’il me serve pour cette soirée lui ayant bien précisé qu’il ne serait
que serviteur, qu’il n’attende rien d’autre. Naturellement il avait affirmé ne désirer que cela, que c’était déjà un honneur que je conçoive de le compter parmi nous et qu’il se montrerait dévoué
affirmant que c’était là sa réelle conviction et condition… paroles paroles… Je lui avais donc demandé d’être avant mes invités afin de lui donner mes ordres, certes il était venu à l’heure dite,
première prise de contact donc, je l’étudiais je l’écoutais, je lui montrais les lieux afin qu’il puisse prendre ses marques et ses fonctions. Enfin je lui demandais quelle tenue avait-il
apportée alors là gag… « monsieur » s’était trompé de sac. Il me dit devoir donc aller chercher le bon sac dans sa voiture, je lui répondais que cela valait une punition, il descendit
alors chercher ses affaires, je ne le reverrai plus !
Je racontais cet épisode à Dame Amazone à son
arrivée, morte de rire et dégoûtée devant ces mecs qui nous prennent pour des prestations de service.)
Bon mais revenons à nous :
Et nous les quatre « grâces » resplendissantes (non je n’abuse pas ! m’enfin !!!!) étions
ravies de profiter au max des saveurs des petits canapés préparés avec amour par nous (ouais bon il faudra envisager quand même que les prochaines fois ce ne soient pas nous qui soyons derrière
les fourneaux), sirotant nos boissons et papotant de tout et de rien, véritable volière…
P… celui qui devait être la soubrette principale, était plus le bouffon (ufo) de la soirée et nous divertissait, provocateur, curieux, « goûte à tout » au parlé franc sans aucune crainte d’être puni et nous découragées de pouvoir réussir
malgré notre bonne volonté la moindre éducation sur lui. Enfin il nous aura au moins fait rire et surtout sans jouer aucune comédie ni violons !
Seul moment de répit lorsque Dame Amazone l’a bondagé puis N… « Emfilmé » et que je lui ai placé un
mors ! O… de ses yeux malicieux savourait le spectacle.
L… digne serviteur étaient à nos petits soins, nous proposait de
satisfaire notre appétit en nous servant les canapés que nous dégustions avec délice et était attentif au « remplissage » de nos verres.
(Je le soupçonne du reste de m’avoir poussée à avoir toujours le mien de plein) Eh oui le papotage cela
donne soif.
L… donc celui au pedigree de maso et à la bonne humeur a eu le privilège de goûter à mes pinces persos, je vous
dis suis trop bonne…
S… le « véritable » soumis de pure « race » était le seul à bien se tenir. Toujours assis à
nos pieds, nous prodiguant petit massage à nos petons, attentif et donc assistant de L… pour le service.
Ainsi toute la soirée se passa dans une bonne convivialité, les rires fusaient, nos souvenirs comiques,
frissonnants faisaient surface, nous passions de conversations légères à d’autres plus intimes… bref nous nous retrouvions, nous nous découvrions.
Arriva
l’heure de souffler mes bougies, de faire sauter le champagne et d'ouvrir mes cadeaux ! ouaisssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
<saute de joie
Pour le gâteau enfin omelette norvégienne me voila dans la cuisine avec L… mouarf ! Lecture du mode
d’emploi… nous n’avions pas les bras assez longs… mes lunettes où sont mes lunettes (ah ce que ne nous fait pas faire la coquetterie quand elle nous tient celle là !) ouf voici Dame amazone
qui arriva à notre secours… « Chauffage » du four, instructions données, L.. avait compris… (Il n’est pas bête), Dame amazone et moi retournions prendre place dans le salon, j’avais
également confié à L… la mission de placer les petites bougies bleues afin de prouver à tous la puissance de mon souffle.
Il arriva déposant le gâteau aux « 25 » petites mèches scintillantes comme le sont mes yeux gourmands
sur le dos de S… transformé en table basse pour l’occasion.
Je gonflais mes poumons puis expulsion de mon souffle, les bougies s’éteignaient enfin quoi y’en a qui se rallumaient, je paniquais, je soufflais, je ressoufflais, je fulminais… L… le voyou… j’avais complètement oublié que dans la boite à bougies tout
au fond se cachaient ces fameuses bougies qui ne cessent de crépiter et de vous rappeler que vous vieillissez !
L… échappa de justesse au châtiment, j’avais trop envie de manger le dessert et d’ouvrir mes cadeaux. Mais… je
« logais » mon neurone souvenir et je saurais lui rappeler à l’avenir. Qu’il n’aille pas s’imaginer que parce que je prenais une bougie supplémentaire ma mémoire serait
défaillante.
Puis silence enfin juste le bruit des mandibules… hum l’omelette était bonne même si elle avait un goût de trop
peu. J’étais gâtée et ravie de mes cadeaux. Après tout ça valait le coup de prendre une bougie supplémentaire…
Soirée de chaleur, soirée de bonheur ! J’étais émue, heureuse ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un
anniversaire aussi sympa, entourée par mes ami(e) s.
à vous tous
Trois heures du matin, zut que le temps passait vite…la fatigue se faisait sentir, allez ouste bisous-calins-dodo.
Le rideau se ferma… je rêvais au prochain spectacle, aux prochaines retrouvailles, une pyjama party…avec
dernière activité « brossage de dents » en groupe… ou bien une soirée gages… nous les « Belles » auriont mis dans une bouteille les petits papiers que nos soumis tireraient…
je m’endormais des projets plein la tête, je refaisais le monde, notre monde jouant de notre folle nature…notre club privé avait vu le jour !