Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 07:38

C’est pour moi, c’est mon cadeau d’anniversaire, c’est un cadeau précieux parce que c’est lui qui l’a fait rien que pour moi, il n’y en a qu’un et c’est le mien et c’est mon fils qui l’a fait, que je l’aime son cadeau, que je l’aime mon « boubou » de fils !







Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 06:38

Par ce vilain soir de février au vent « vantard « accompagné de flocons de neige j’attendais avec impatience mes invités, bien au chaud, excitée comme une gamine à l’idée de sa « boum », d’être la « reine » de la fête …heu je suis prétentieuse là alors disons plutôt heureuse d’être l’hôtesse ça passera mieux … enfin bref super contente d’avoir pu réunir ceux qui m’aideraient à souffler ma bougie supplémentaire.

25 ans ! pfffffffffffffff aurai-je assez de souffle ?

Quoi ? Je ne sais plus compter… ne croyez pas que je ne vous entendes pas comploter sur mon age !

 

Au menu : apéritif dînatoire avec boissons à volonté, papotage, ambiance festive le tout orchestré par une « équipe » de trois serviteurs menée par la main du » soumis  soubrette » en chef P…

Enfin celui qui devait tenir le rôle de soubrette n’avait en fait que son petit tablier en soie blanche ourlet de dentelles noires et le véritable « homme serviteur » majordome de ce soir était en fait L… tenant lui son rôle au sérieux, avec sourire et efficacité (bémol sa tenue laissait à désirer… mais bon il serait toujours temps à l’avenir d’y remédier, j’étais indulgente pour ce soir) et secondé par S… au port altier, à la tenue impeccable (corps sexy au petit cul moulé dans un boxer) et aux manières dignes du savoir faire de l’école hôtelière française ... mouarf…  ma langue fourche… de l’école des soumis, des « vrais » de ceux qui se mettent à notre service avec dévotion, attentifs, discrets et toujours prêts pour satisfaire nos désirs.

(Sisi ça existe encore)

 

Parenthèse : Le contraire de ce soi disant soumis qui m’avait contacté me disant être de passage ce WE sur Paris et dont j’avais accepté (suis trop bonne ou trop C…) qu’il me serve pour cette soirée lui ayant bien précisé qu’il ne serait que serviteur, qu’il n’attende rien d’autre. Naturellement il avait affirmé ne désirer que cela, que c’était déjà un honneur que je conçoive de le compter parmi nous et qu’il se montrerait dévoué affirmant que c’était là sa réelle conviction et condition… paroles paroles… Je lui avais donc demandé d’être avant mes invités afin de lui donner mes ordres, certes il était venu à l’heure dite, première prise de contact donc, je l’étudiais je l’écoutais, je lui montrais les lieux afin qu’il puisse prendre ses marques et ses fonctions. Enfin je lui demandais quelle tenue avait-il apportée alors là gag… « monsieur » s’était trompé de sac. Il me dit devoir donc aller chercher le bon sac dans sa voiture, je lui répondais que cela valait une punition, il descendit alors chercher ses affaires, je ne le reverrai plus !

Je racontais cet épisode à Dame Amazone à son arrivée, morte de rire et dégoûtée devant ces mecs qui nous prennent pour des prestations de service.)

 

Bon mais revenons à nous :

Et nous les quatre « grâces » resplendissantes (non je n’abuse pas ! m’enfin !!!!) étions ravies de profiter au max des saveurs des petits canapés préparés avec amour par nous (ouais bon il faudra envisager quand même que les prochaines fois ce ne soient pas nous qui soyons derrière les fourneaux), sirotant nos boissons et papotant de tout et de rien, véritable volière…

 

P… celui qui devait être la soubrette principale, était plus le bouffon (ufo) de la soirée  et nous divertissait, provocateur, curieux, « goûte à tout » au parlé franc sans aucune crainte d’être puni et nous découragées de pouvoir réussir malgré notre bonne volonté la moindre éducation sur lui. Enfin il nous aura au moins fait rire et surtout sans jouer aucune comédie ni violons !

Seul moment de répit lorsque Dame Amazone l’a bondagé puis N… « Emfilmé » et que je lui ai placé un mors ! O… de ses yeux malicieux savourait le spectacle.

 

L… digne serviteur étaient à nos petits soins,  nous proposait de satisfaire notre appétit en nous servant les canapés que nous dégustions avec délice et était attentif au « remplissage » de nos verres. (Je le soupçonne du reste de m’avoir poussée à avoir toujours le mien de plein) Eh oui le papotage cela donne soif.

L… donc celui au pedigree de maso et à la bonne humeur a eu le privilège de goûter à mes pinces persos, je vous dis suis trop bonne…

 

S… le « véritable » soumis de pure « race » était le seul à bien se tenir. Toujours assis à nos pieds, nous prodiguant petit massage à nos petons, attentif et donc assistant de L… pour le service.

 

Ainsi toute la soirée se passa dans une bonne convivialité, les rires fusaient, nos souvenirs comiques, frissonnants faisaient surface, nous passions de conversations légères à d’autres plus intimes… bref nous nous retrouvions, nous nous découvrions.

 

Arriva l’heure de souffler mes bougies, de faire sauter le champagne et d'ouvrir mes cadeaux ! ouaisssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

<saute de joie

 

Pour le gâteau enfin omelette norvégienne me voila dans la cuisine avec L… mouarf ! Lecture du mode d’emploi… nous n’avions pas les bras assez longs… mes lunettes où sont mes lunettes (ah ce que ne nous fait pas faire la coquetterie quand elle nous tient celle là !) ouf voici Dame amazone qui arriva à notre secours… « Chauffage » du four, instructions données, L.. avait compris… (Il n’est pas bête), Dame amazone et moi retournions prendre place dans le salon, j’avais également confié à L… la mission de placer les petites bougies bleues afin de prouver à tous la puissance de mon souffle.

 

Il arriva déposant le gâteau aux « 25 » petites mèches scintillantes comme le sont mes yeux gourmands sur le dos de S… transformé en table basse pour l’occasion.

Je gonflais mes poumons puis expulsion de mon souffle, les bougies s’éteignaient enfin quoi  y’en a qui se rallumaient, je paniquais, je soufflais, je ressoufflais, je fulminais… L… le voyou… j’avais complètement oublié que dans la boite à bougies tout au fond se cachaient ces fameuses bougies qui ne cessent de crépiter et de vous rappeler que vous vieillissez !

 

L… échappa de justesse au châtiment, j’avais trop envie de manger le dessert et d’ouvrir mes cadeaux. Mais… je « logais » mon neurone souvenir et je saurais lui rappeler à l’avenir. Qu’il n’aille pas s’imaginer que parce que je prenais une bougie supplémentaire ma mémoire serait défaillante.

 

Puis silence enfin juste le bruit des mandibules… hum l’omelette était bonne même si elle avait un goût de trop peu. J’étais gâtée et ravie de mes cadeaux. Après tout ça valait le coup de prendre une bougie supplémentaire…

 

Soirée de chaleur, soirée de bonheur ! J’étais émue, heureuse ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un anniversaire aussi sympa, entourée par mes ami(e) s. 

 



à vous tous

Trois heures du matin, zut que le temps passait vite…la fatigue se faisait sentir, allez ouste bisous-calins-dodo.

 

Le rideau se ferma… je rêvais au prochain spectacle, aux prochaines retrouvailles, une pyjama party…avec dernière activité « brossage de dents » en groupe… ou bien une soirée gages… nous les « Belles » auriont mis dans une bouteille les petits papiers que nos soumis tireraient… je m’endormais des projets plein la tête, je refaisais le monde, notre monde jouant de notre folle nature…notre club privé avait vu le jour !

 

Par broceliandeO - Publié dans : mon espace "moi"
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Samedi 7 février 6 07 /02 /Fév 06:47

Idée originale de Philippe Candeloro et mise en scène par sa femme, Hello and Goobye nous permet de retrouver ce patineur faisant ses adieux au monde du patinage.

Véritable show man cette tournée d’adieu me laisse nostalgique… celui qui a su sortir de l’image du patinage artistique vieillotte, l’inventeur de la pirouette à genoux, de la série de sauts pieds joints en avant et qui a popularisé le back flip continue de me séduire par son charisme, sa personnalité et m’a fait redécouvrir ses personnages préférés qui ont marqué sa carrière!

Accompagné de 30 patineurs, acrobates, cascadeurs ce spectacle est époustouflant de créativité, énergie et prouesses techniques (ex : jeu de cordes grandiose).

Emouvant spectacle qui même si je n’ai que visionner le DVD sur ma superbe télé neuve mérite d’être vu pour les fans de patinage ou tout simplement aimant ce patineur au franc parlé et en souvenir de ses médailles dont nous sommes fiers.

La tournée se prolonge en 2009 en France et même s’expatriera au Japon !

 

Bon ben si j’essaie de jouer au loto piètre pourrai-je me payer une place ?  ou… <tends la main…

 

 

 

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Lundi 2 février 1 02 /02 /Fév 10:08

 

 

Comme une chaise délaissée à la terrasse d’un bar,

Comme un jouet oublié tout au fond d’un placard,

Comme un chien sans collier, sans panier et sans laisse,

Une lettre mal affranchie, un colis sans adresse,

 

Je suis seule, entourée de braves gens…

 

Comme un galet au sable par la mer déposé,

Comme une feuille de papier sans plume ni encrier,

Comme un cahier d’école que les années jaunissent,

Une plante au fond d’un pot que les rayons flétrissent,

 

Je ne pèse pas bien lourd dans la balance du monde.

 

Comme une carcasse d’auto aux mains d’un ferrailleur,

Comme un cheval trop vieux chez un équarisseur,

Comme une bête oubliée que l’on euthanasie,

Un malade angoissé avant l’anesthésie,

 

La peur et le doute me brisent les reins !

 

Comme celui qui n’a rien, fait l’aumône au mendiant,

Comme celui qui a faim, donne son pain aux enfants,

Comme l’arbre qui croule de fruits et que les corneilles pillent,

Le gamin trop timide à qui on vole ses billes,

 

Mon amour est aux autres,

Et ils le savent bien…

 

Mon amour est aux autres,

Et ils en profitent bien !


 

Par broceliandeO - Publié dans : sortilège
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Dimanche 1 février 7 01 /02 /Fév 19:08

Le nouvel an chinois appelé aussi fête du printemps ou fête du Têt représente la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier.

Il est de tradition que les politiques du monde entier fassent leurs voeux à cette occasion aux communautés chinoises, Nicola Sarkozy a oublié de présenter ses vœux aux chinois à l’occasion de la fête du printemps (nouvel an chinois) qui est tombé cette année le 26 janvier, selon le calendrier lunaire chinois.

Le zodiaque chinois est un cycle de 12 années dont chacune est placée sous le signe d'un animal symbolique. L'année 2009 sera ainsi sous le signe du Buffle de Terre.

 

J’ai assisté cette après-midi au défilé dans le XIII me mêlant aux parisiens et banlieusards, venus curieux comme moi découvrir le dragon et le lion qui apportent la prospérité et qui ont sillonné les avenues de la porte d’Italie en passant par la place d’Italie via avenue Masséna…

Quelques devantures de magasins étaient décorées de lanternes, le rouge signe de joie et de bonheur colorait quelques maisons.

 Mais déçue, défilé très pauvre (suis sure que c’est la faute à la crise !!! merci notre président), le dragon j’ai trouvé que c’était un long ver tout maigre, les costumes ben pauvres… les chars heu… tout petits… le buffle qui fermait la marché tout maigrichon et petit aussi… les chinois défilant bien tristes et peu motivés… le bruit des pétards devant faire fuir les mauvais esprits ont du alors faire fuir la joie et l’enthousiasme des participants !

Pas de musique, pas de rire, quelques asiatiques dans la foule mais rares… rien à voir avec ce que j’avais imaginé dans ma petite tête.

Enfin j’ai quand même reçu la bénédiction au passage du pauvre buffle, je ne serai pas venue pour rien…

 

 

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Lundi 26 janvier 1 26 /01 /Jan 10:25

Pendue à cet anneau mural tel un lustre éteint aux pampilles immobiles, je l’entends s’approcher fouet à la main. Lentement le cuir caresse mon dos suivi d’un claquement sec qui me fait me cambrer. Il a actionné l’interrupteur.

 

Corps offert je ploie sous les coups sonores qui se font de plus en plus étincelles. Cet homme laisse venir progressivement le courant alternatif dont chaque variation de claquement entraîne des picotements jouissifs. La puissance du courant augmente progressivement. Le grésillement des lanières monte en douleur. Je me tortille, les pendeloques affolées s’entrechoquent, accusent les coups qui mordent ma peau.

 

Les zébrures ravivent l’éclat terne du bronze, les morsures du cuir, ondes d’intensité, strient mes chairs brûlantes. Je deviens brasier, le feu tourmente ma peau et torture mon sexe.

Les caresses cinglantes gravent les marques impudiques de mon plaisir et de ma douleur mêlées. Je frémis sous les coups les plus durs, j’ondule voluptueusement lorsque la lumière est tamisée.

 

Je ne suis plus que chose frénétique, lumineuse, flammèche de jouissance !


 

 

 

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Lundi 26 janvier 1 26 /01 /Jan 09:27

Venez sommeils d’étourdissements, mors aux dents

Venez souvenirs assassins, caresses satins 

Venez fouets velours,  couteaux doux séjour

Venez idées libertines, drogues apologétiques

Venez suicides voyages, erratiques cordages

Venez parodiste sabbats, icônes reliefs bas

Venez défunts farfadets, génuflexion idées

Venez muses nuits, asiles faciles de minuit

Venez, venez…

Sangsues

 Rêves dessus de sans

 Dessous « nue »

Rêves gruges

A mon tour déluge

Par broceliandeO - Publié dans : sortilège
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Mercredi 21 janvier 3 21 /01 /Jan 07:19

TIBERE, MON SPITZ IRRESISTIBLE !

 

Mon Tibère, mon irrésistible séducteur qui  a réchauffé durant toutes ces années mon cœur et qui m’a vouée un amour passionné !

 

Tu es arrivé dans ma vie, fragile, petite boule de poils blanc, tout doux avec un duvet de phoque. C’est si loin et il me semble pourtant que c’était hier.

Tibère tu as comblé ma vie, nous étions amoureux… et tu me portais une affection démesurée, un amour exclusif !

Tu étais fier, joueur, tu avais l’esprit vif, toujours en éveil, en alerte, les yeux pétillants de malice. Tu étais espiègle, hardi, coquin, effronté enfin une présence de tous les instants !

Tu étais très élégant, avec une allure vive et déliée et une tête de chien de traîneaux. Ta fourrure était exceptionnelle, chatoyante, opulente, épaisse, plantée « debout » de couleur uniforme blanche et tu portais orgueilleusement ta queue en panache. Tu étais le plus beau…

Dès le premier jour tu avais dédaigné ton panier sinon pour le mettre en miettes et mon lit était devenu le tien. Bon gardien tu t’inquiétais du moindre bruit inhabituel, insolite et t’empressais d’avertir de ta petite voix haut perchée : « attention danger ! ». Tu savais me protéger malgré ta petite taille, « nous protéger » car à la venue de Yann il n’était pas question alors de laisser quelqu’un approcher le bébé.

Petit mais quelle vitalité ! Moto, vélo, bateau, avion, voiture tu me suivais partout même au travail. Rien ne t’effrayait. Que d’aventures avons-nous partagées mon compagnon de tous les instants de bonheur ou de galère. Tu étais là fidèle, cabochard, tu m’aimais, je t’aimais.

 

Mon Don Juan… tu me manques…

 

 

 

 

Par broceliandeO - Publié dans : ami
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Mercredi 31 décembre 3 31 /12 /Déc 08:11

Quatre bracelets sont ajustés aux extrémités des membres et un lourd collier d’où pend une chaîne en acier donne un port altier à cette femme. Elle a les jambes écartées et la croupe relevée.

Un savant jeu de cordes met en valeur ses courbes. Une corde serre son buste et finit sa course entre ses cuisses. Les lèvres intimes sont étirées et le chanvre s’insinue entre les corolles luisantes. Les seins gonflés laissent pointer les tétons arrogants.

Le chanvre serré rentre dans les chairs, son corps lui échappe, ses membres perdent leur liberté, ses sens sont aiguisés. La douleur des liens circule à travers elle et chaque parcelle de son corps est surexposée.

Elle brille sous les reflets nacrés de ses liqueurs intimes, calice de cette soirée de réveillon !

Sa vulve resplendit alors que les premiers coups flattent sa croupe afin de parfaire son « habit de soirée ». Elle râle comme une bête, frotte ses seins à terre.  Elle s’ouvre totalement et se cambre de manière indécente. Sa grotte déborde de toutes ses saveurs et les frappes espacées lui arrachent des gémissements de désir. Les rondeurs de son cul, ses cuisses ouvertes et son clitoris écrasé sous le chanvre sont comme un atlas ouvert. Sa chatte coule et à chaque mouvement laisse échapper son nectar. La corde est trempée de ses saveurs. Sa peau se pare de belles stries colorées.

Elle est prête pour les festivités du réveillon…

Par broceliandeO - Publié dans : foret
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Mercredi 31 décembre 3 31 /12 /Déc 07:42

Pour l'origine des voeux de la nouvelle année, il semblerait que ça remonte à la Rome antique le 1er janvier était un jour de fête dédié au dieu Janus, qui possédait 2 têtes, l'une regardant vers l'avant et l'autre vers l'arrière, ce qui voulait dire qu'il voyait en même temps le passé et le présent. On prétendait que celui qui saluait l'arrivée du 1er janvier en s'amusant, et en souhaitant toutes sortes de bonheur, passerait une année heureuse et prospère

 

Si l'usage des étrennes nous vient des Romains, celui des cartes de voeux agrémentées de quelques mots de politesse ou vierges de toute mention, et envoyées aux personnes avec qui l'on a eu commerce d'amitié ou d'affaires pendant l'année, vient de l'Extrême-Orient. Les Célestiaux se servaient bien avant nous de ces cartes autrefois dénommées cartes de visite ; seulement, chez eux, les cartes étaient de grandes feuilles de papier de riz, dont la dimension augmentait ou baissait suivant l'importance du destinataire.

L'usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard chez nous. Jusqu'au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne, il était d'usage de se déplacer en personne pour souhaiter la bonne année.
En réalité, dans un premier temps, il s'agissait d'un messager qui allait présenter les veux pour vous, ce messager fut ensuite remplacé par une simple carte de voeux.

Est-ce l'abus qu'on faisait des cartes de visite qui décida les conventionnels à supprimer le premier de l'An ? Ou fut-ce la vanité des voeux qu'on y déposait ? Toujours est-il qu'abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de l'An ne fut rétablie que six ans après, en 1797. Et pourquoi cette levée de boucliers contre la plus innocente des coutumes ? Il y avait séance à la Convention. Un député, nommé La Bletterie, escalada tout à coup la tribune. « Citoyens, s'écria-t-il, assez d'hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l'An est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes courbettes... »

Il continua longtemps sur ce ton. Le lendemain, renchérissant sur ces déclarations ampoulées, le sapeur Audoin, rédacteur du Journal Universel, répondit cette phrase mémorable : « Le Jour de l'An est supprimé : c'est fort bien. Qu'aucun citoyen, ce jour-là, ne s'avise de baiser la main d'une femme, parce qu'en se courbant, il perdrait l'attitude mâle et fière que doit avoir tout bon patriote ! »

Ni le calendrier républicain ni les fêtes instituées par la Convention pour symboliser l'ère nouvelle ne réussirent à prévaloir contre des habitudes plusieurs fois séculaires. Les institutions révolutionnaires tombèrent avec les temps héroïques qui les avaient enfantées. Le premier de l'An fut rétabli.

La première carte de vœux est née grâce au développement de la lithographie et à la naissance du premier timbre poste au 19e siècle. Un Anglais, Sir Henry Cole, trop occupé pour envoyer ses vœux, demande à un artiste, John Calcott Horsley, de lui dessiner une carte sur laquelle serait gravé " Merry Christman and happy new year " à imprimer en 1000 exemplaires. Les cartes commerciales se développent dans les années 1860, ornées de symboles religieux et toujours en rapport avec le Jour de l'An. De nos jours, la tradition a résisté à la modernité mais avec quelques évolutions. Toujours pour gagner un peu plus de temps dans l'écriture et dans l'envoi, elles sont de plus en plus expédiées par e-mail.

 

Par broceliandeO
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